ABSIRE Alain

France

19 avril 2015.
 

Biographie

© C. Hélie — Gallimard

Né à Rouen, Alain Absire se consacre dès son plus jeune âge à la littérature, rédigeant son premier roman à 15 ans. S’il effectue ses premières prestations artistiques au théâtre, en tant que comédien, auteur et metteur en scène, c’est sur la scène littéraire qu’il va s’imposer. Son premier livre, L’homme disparu, sort en 1979. S’ensuit une carrière de critique au Figaro et au Magazine Littéraire qu’il juxtapose avec l’écriture de romans et de nouvelles. En 1987, il reçoit le prix Femina pour L’égal de Dieu. Il devient ensuite directeur de collection aux éditions Calmann-Levy (1990-1993) puis préside successivement la Société des Gens de Lettres (2002-2010) et la Société Française des Intérêts des Auteurs de l’écrit depuis 2013. Il publie Mon sommeil sera paisible en 2014.


Bibliographie

Romans :

Nouvelles :

Essais :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Mon sommeil sera paisible

Gallimard - 2014

Cette nuit-là, Robespierre frappe à la porte de Marie, une céroplasticienne à laquelle il va ordonner de modeler dans la cire le visage d’un vieillard arraché aux cachots de la Bastille. C’est en vérité un mort-vivant qu’il confie à une artiste dont les pouvoirs lui sont inconnus. Comment imaginerait-il qu’une aussi jeune femme sache capter l’essence physique, morale et psychologique des êtres auxquels, par son toucher, elle donne un « autre visage » ?
Stupéfait de voir cette magicienne rendre la vie à qui semble l’avoir à jamais perdue, il revient dans l’étrange Cabinet de curiosités. S’en remettant lui-même aux mains de la modeleuse d’âme et de chair, du tréfonds de la Terreur dont il est le premier instrument, c’est le chemin de son propre destin qu’il entrevoit et sur lequel il s’engage sans retour possible, mais avec la folle espérance d’y percevoir ne fût-ce qu’une trouée de lumière.
Ce roman s’inscrit dans le droit-fil des livres précédents d’Alain Absire, en particulier Lazare ou Le grand sommeil. Au fil de tableaux saisissants évoquant les toiles de Goya, il offre une lueur d’espoir aux âmes les plus déchirées, capables, par-delà l’effroi de la guillotine, d’éprouver la plénitude de l’amour humain.