BOUKHRIS Amine

Tunisie

8 mai 2014.
 

C’est en 2010, quelques mois avant la Révolution tunisienne qu’Amine Boukhris, jeune réalisateur tunisien, sort diplômé d’un cursus en cinéma spécialité scénario et réalisation. Marqué par la mort du photojournaliste Lucas Mebrouk Dolega d’un tir de grenade lacrymogène, il se lance dans la production d’un long métrage sur ces hommes et ces femmes qui risquent leurs vies au beau milieu des combats pour tenter de saisir l’information et l’actualité de ces « Printemps arabes ». Trois ans plus tard naît War Reporter, un documentaire aux images dures et violentes qui nous immergent dans le quotidien de ces soldats de l’ombre. « Pas un film sur les reporters » souligne Amine Boukhris qui aura tourné pendant trois ans, au milieu de ses amis en Tunisie, en Libye, en Égypte, en Palestine et en Syrie : « un film avec les reporters ». Pas de voix off, peu de musique, juste la force des images, qui vous plongent sans distance ni discours au milieu d’hommes perdus dans les décombres, partie eux-mêmes de ces décombres, qui courent, se donnent le répit d’une cigarette, tentent de repérer les snipers, et filment, filment jusqu’au bout, parfois jusqu’à la mort.


Longs métrages

Courts métrages