JOLIVET Joëlle

France

13 avril 2007.
 

Née en 1965, Joëlle Jolivet a toujours dessiné puis peint et gravé. Après des études de graphisme aux Arts Appliqués de Paris, elle s’intéresse à la lithographie et suit des cours, ce qui l’a mené à la gravure sur linoléum, son principal moyen d’expression aujourd’hui. Elle a publié de nombreux albums, illustré des couvertures de romans et travaille régulièrement pour la presse et la publicité. Son travail touche également au domaine de la publicité et de la presse. On retrouve dans ses illustrations hautes en couleur un sens du cadrage original et un trait malicieux. Ses livres sont édités non seulement en Europe mais aussi aux Etats-Unis et elle a exposé ses travaux à Paris, Sarajevo, Brastilava, Los Angeles et Tokyo. Deux de ses albums, 365 pingouins, d’après le texte de Jean-Luc Fromental (Naïve, 2006) et La très petite Zébuline, texte de Véronique Ovaldé (Actes Sud Junior, 2006) sont nominés pour le prix Baobab 2006.
Actuellement, Joëlle Jolivet vit et travaille à Ivry-sur-Seine (94). Mordue de musique, elle vient de publier Shah shah persan, album hommage aux chansons de Jean Constantin.


Bibliographie :


Présentation de Shah shah persan :

Jean Constantin tantôt parolier (comme pour Shah Shah Persan), tantôt compositeur, fut un autodidacte touche-à-tout (ou en tout cas à beaucoup de choses) tendre, farceur, inspiré, prolifique, curieux, gourmand des rythmes et des musiques venus d’Amérique latine, friand de jazz et gourmet de mots. Sur scène, il était imprévisible, jovial, généreux, énergétique. Sa bonne humeur tonifiante a gravement contaminé celles et ceux, nombreux et divers, qui ont interprété ses chansons à commencer par Les Frères Jacques. Joëlle Jolivet ne sait pas seulement peindre, dessiner, graver... mais elle aime aussi chanter ! Et parce qu’elle connaît bien l’univers du chansonnier, son trait énergique et ses clins d’œil picturaux rendent tout le piquant aux mots de Jean Constantin.

Présentation de Mini presque tout :

Après Zoo Logique, Joëlle Jolivet nous offre une formidable encyclopédie toute en image. Avec ce grand album, c’est d’abord l’accumulation des animaux, des outils ou des instruments qui frappe. On passe ici allégrement du perroquet à la panthère, des costumes historiques aux costumes du monde, du chariot élévateur au rouleau compresseur. Mais ce trop plein d’objets n’est pas seulement un imagier de plus. Le travail de Joëlle Jolivet permet toutes sortes d’associations, de recherches actives et de petites trouvailles. Si, ici, nous pourrions nous rappeler les planches des encyclopédies anciennes, les couleurs, la disposition des différents éléments, les mouvements et les traits noirs nous laissent surtout à choisir notre parcours. Nous pouvons ainsi aller du plus petit au plus grand, du plus proche au plus lointain, du plus ancien au plus moderne, sans jamais nous lasser de notre découverte. Et c’est bien là l’essentiel : recherche, dans cette diversité du monde, ce qui fait notre identité. (À noter qu’en fin d’ouvrage, on retrouvera les définitions de chaque mot avec quelques informations croustillantes).