BARCELO François

Québec

14 mars 2007.
 

François Barcelo est né à Montréal en 1941. Enseignant puis rédacteur publicitaire, il publie à partir de 1981 de nombreux ouvrages au Québec. Certains paraissent à la Série Noire, dont Cadavres (1998), un grand succès. Selon les critiques, il excelle dans le polar humoristique, alliant la dérision au rocambolesque. C’est un touche-à-tout qui passe avec le même bonheur du roman noir aux rimettes de ses Carnets de campagne ! Outre ses romans, nouvelles, récits, confidences d’auteur et traductions, il a aussi publié plusieurs romans jeunesse (la série Petit héros).

Le site de l’auteur
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Bibliographie :

Adultes :

Jeunesse :
Série Momo de Sinro :

La série Petit héros :

Autre :

Argumentaire de Chroniques de Saint-Placide-de-Ramsay :

Les deux courts romans réunis sous le titre de Chroniques de Saint-Placide-de-Ramsay correspondent tout à fait au talent littéraire de Barcelo : une imagination débridée y fait des siennes, n’épargnant rien, ni la religion, ni les politiciens, ni la police. A le lire, on comprend pourquoi il se réclame de Charles Williams, l’auteur du désopilant Fantasia chez les Ploucs.

Pompes funèbres : Bertrand est le patron du salon des pompes funèbres de Ramsay. Son meilleur ami, Wilfrid, un ancien camionneur, lui donne souvent un coup de main. Un jour ils ont l’idée saugrenue de cacher un magnétophone dans le cercueil d’une défunte pour enregistrer ce que disent ses proches en se recueillant. La chose faite, les deux hommes s’embarquent dans une étrange farce macabre aux développements inattendus.
Wilfrid est victime d’un accident de la route. Bertrand le ramasse, le ranime. Le faux-mort était seulement sous le choc et s’enferme chez son ami. Ils vont pousser la plaisanterie très loin, ce qui fait remonter à la surface un terrible secret bien enfoui. Toujours par jeu, bien sûr, Wilfrid se laisse enfermer dans un cercueil. L’histoire se terminera… au crématoire.

Fonts baptismaux : dans cette autre chronique de Ramsay, un prêtre, tout à fait respecté, entre en conflit avec une certaine Gisèle, à propos de l’achat de fonts baptismaux pour son église. Cette femme intraitable est à la tête du conseil qui gère le budget paroissial. La haine entre eux va monter au point de donner au prêtre des idées criminelles. Ira-t-il jusqu’à passer à l’acte ?