Enfin, un Salon du Livre Jeunesse

18 juin 2013.
 

Au début, ce n’était qu’un rêve. Sans moyens, mais avec la conviction qu’une action était nécessaire en direction des collèges et lycées de Bretagne. Parce que c’est là, à ces âges-là, que tout se joue de l’amour de la littérature. Et parce que nous pensions que l’idée que nous défendons, d’une littérature aventureuse, était la mieux à même de donner à ces élèves le goût de l’écriture. Un festival, cela ne se limite pas à trois ou cinq jours, mais doit générer le maximum d’initiatives, au fil de l’année !

D’abord, ce fut un concours de nouvelles, avec l’aide de l’Académie. Il a pris une telle extension qu’il a vite concerné l’ensemble des lycées de la région. Aujourd’hui, les dix meilleures nouvelles, sélectionnées par un jury d’écrivains et de professeurs, sont éditées en un petit volume, avec l’aide de la Fondation du Crédit Mutuel pour la Lecture. Et Gallimard Jeunesse, notre partenaire depuis les premiers jours, dote en livres les lauréats et leurs lycées.

L’engouement était tel que nous avons alors lancé, en 94, avec le soutien actif du Conseil régional de Bretagne et de l’Éducation Nationale, une première journée scolaire, en prélude au festival, le vendredi. Un raz de marée. Nous avons dû passer à deux journées, avec l’aide pour la journée du jeudi, du Conseil Général d’Ille et Vilaine.

Journées actives, préparées à l’avance. Une fois les établissements informés des thèmes du festival, les classes ont pu montrer leur motivation. Et alors nous arrivent des lettres géantes, des "unes" de journaux pleines d’humour, des livres-objets, voire des vidéos auxquelles toute la classe a participé. Déjà, l’imagination est en oeuvre...

Tout ce travail, toutes ces initiatives nécessitaient de franchir une nouvelle étape. Cette année, avec décisive du Centre national du Livre, ce sera chose faite : nous pouvons parler du démarrage d’une véritable festival du livre pour la jeunesse. Avec un chapiteau de 500 m2, ouvert à tous. Où se croiseront les éditeurs, les auteurs, les voyageurs. Les visiteurs circuleront entre les stands des principaux éditeurs où des auteurs les attendront pour des signatures. L’espace fax se doublera d’un espace Internet où le monde entier pourra dialoguer en temps réel avec des écrivains et des journalistes en herbe qui relèveront le défi de réaliser un quotidien du festival avec les animateurs du CLEMI.