CARTOGRAPHIE

L’invitation au voyage...

18 avril 2013.
 

Ecole Nationale Supérieure Maritime

« C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat-ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là ». L’usage du monde,

Nicolas Bouvier

Portulans, cartes, planisphères : autant de mots qui font rêver et nous entraînent loin à l’autre bout du monde. Nourrie de l’expérience des voyageurs, des navigateurs, les cartes sont le dessin du monde à une époque donnée, elles disent les règnes, les découvertes, la faune, la flore, les vents, les mythologies...

Théodore de Bry - Atlas

Cartographes, enlumineurs, graveurs rivalisèrent de talent pour les tracer, les ornementer, peuplant océans et terres inconnues de monstres et de merveilles. À travers des éditions originales et des fac-similés, l’exposition vous invite à la découverte de plusieurs atlas célèbres des XVIe et XVIIe siècle : l’Atlas universel de Fernão Vaz Dourado, La cosmographie universelle de Guillaume Le Testu (réédité par Arthaud en 2012, préfacé par Frank Lestringant), l’Atlas Vallard de l’école de Dieppe... mais aussi à la découverte des cartes imaginaires de Martin Jarrie (Rêveur de cartes, Giboulées, 2012), peintre et illustrateur contemporain qui nous emmène de l’Archipel des Kathalogues aux îles Molles en passant par Cenzère, capitale d’Astmée.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Album jeunesse

Les deux géants

HongFei Cultures - 2021

Deux géants marchent chacun d’un côté du monde qu’ils font tourner au rythme de leur pas. Ils marchent inlassablement, chacun sa destinée, chacun son caractère. Ils ne se voient jamais. Quand l’un est ici, l’autre est là-bas. Tout le monde le sait. C’est toujours comme ça. Mais que se passerait il si venait à l’un d’eux l’idée de se retourner ?

Ce texte auquel les peintures de Martin Jarrie confèrent une dimension cosmogonique, a été écrit par Régis Lejonc il y a 20 ans. Aujourd’hui, cette allégorie puissante sur la marche du monde brutalement contrariée est d’une incroyable contemporanéité au regard du bouleversement global que la crise COVID a provoqué universellement. L’auteur, en imaginant une fin ouverte invite à la réflexion, laquelle est plus que jamais nécessaire.