CONSTANT Paule

France

25 octobre 2016.
 

Biographie

Prix Goncourt en 1998 pour Confidence pour confidence, cette voyageuse impénitente a passé une grande partie de sa vie à l’étranger. Très engagée dans le combat pour la francophonie, Paule Constant doit à l’Afrique certains de ses meilleurs romans.
C’est fort la France !, évoquait avec un humour féroce l’univers suranné de l’élite coloniale française dans l’Afrique des années 1950.
Des chauves-souris, des singes et des hommes, son dernier roman, nous invite à un nouveau voyage sur ce continent noir qui la passionne. Avec poésie et humour, elle nous fait vivre un conte déchirant, dans un style dont la paradoxale légèreté parvient à nous faire partager tant de douloureuses péripéties.

Née en 1944, Paule Constant se décrit comme une femme de sa génération, qui a dû franchir une montagne d’interdits pour réussir dans l’existence. L’éducation des filles et la condition féminine sont des problématiques qu’elle aborde régulièrement dans son oeuvre romanesque.

L’auteure siège depuis janvier 2013 parmi les jurés du prix Goncourt. Elle est également juré du Prix Littérature-monde décerné au festival Étonnants-Voyageurs.


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Des chauves-souris, des singes et des hommes

Gallimard - 2016

Dans un village africain, une fillette heureuse cajole une chauve-souris. De jeunes garçons rapportent fièrement de la forêt le cadavre d’un beau singe au dos argenté. Ainsi débute une série d’événements qui frappent tour à tour les protagonistes de cette histoire : habitants des cases, coupeurs d’hévéas, marchands ambulants, piroguiers, soignants, et même primatologues en mission.
Un mal pernicieux se propage silencieusement au pied de la Montagne des nuages, et le long d’une rivière sur laquelle glisseront bientôt les pirogues funèbres. La plupart l’ignorent superbement, d’autres en cherchent vainement l’explication dans la magie, la science ou la nature.
C’est avec poésie et humour que Paule Constant nous fait vivre ce conte déchirant de notre temps, dans un style dont la paradoxale légèreté parvient à nous faire partager tant de douloureuses péripéties, en nous conduisant aussi pas à pas vers une fin qui n’est peut-être qu’un autre début.


Revue de presse :