Née à Morlaix le 1 décembre 1955, Catherine Urien a son port d’attache en Bretagne. Elle passe son enfance en Baie de Morlaix, entre Carantec et l’île Callot. Issue d’une famille de paysans et de marins du Finistère Nord, elle se passionne très tôt pour la littérature et la peinture, choisit de faire des études de lettres classiques et écrit une maîtrise sur le merveilleux surréaliste en 1977. Elle enseigne la littérature française et latine en lycée jusqu’en 2015.
Elle publie son premier recueil de poésie en 1980, La Vague ou L’Eclat. Elle part pour de longs voyages, en Grèce, au Maroc, en Espagne, en Norvège, en Indonésie. Elle a participé pendant dix-sept ans, depuis sa création en 1995, aux expos (Catalogne/Chine/Bretagne) de l’association Les Arts Vivants regroupant une dizaine d’artistes plasticiens, photographes et écrivains. Tout en tenant un Journal irrégulier, elle compose des livres d’artistes, Les Saisons de l’Instant avec des peintures de Jan Maï, quatre livrets de poèmes, Printemps, Eté, Automne, Hiver.
En 2001, elle publie un recueil de poèmes Chants de traversée (LA TILV) avec des dessins de Bernard-Marie Lauté, et en 2012 aux éditions Anagrammes L’œil du silence, Histoire de Max et Léonora, racontant l’errance du peintre dadaïste et surréaliste apatride Max Ernst et de Léonora Carrington.
A cinquante ans elle s’installe à Morlaix et part sur les traces de Tristan Corbière, sur terre et sur mer, arpentant les poèmes rageurs et ironiques de ce poète que la maladie tuera à trente ans… Un périple qui donne lieu cette année à la publication de Au pays de Tristan Cordière, aux Éditions Diabase.
Bibliographie :
- Au pays de Tristan Corbière (Diabase, 2017)