> 14h Remise du Prix Kessel de la Scam
> 14h30 Syrie interdite
Manon LOIZEAU (France 2, Envoyé Spécial, Capa TV/2011/26’)
Journaliste indépendante, Manon Loizeau est entrée clandestinement en Syrie. Dans une atmosphère de terreur, au cœur de manifestations interdites, elle a recueilli les témoignages des victimes de la torture et vécu, durant une semaine, le quotidien des déserteurs de l’armée syrienne qui organisent la résistance.
> 15h Débat Dire le monde à l’heure d’internet
Avec Manon Loizeau, Anne Nivat, Qiu Xiaolong, Daryush Shayegan et Samar Yazbek
Qu’est-ce qui change, dans la manière de rendre compte du monde, quand les peuples révoltés prennent directement la parole, se mobilisent, diffusent leurs images via Internet et les réseaux sociaux ? Le statut de témoin et de « transmetteur de parole » du journaliste ne s’en trouve-t-il pas modifié ?
> 16h Sur la planche
Leïla KILANI (Aurora Films, Socco Chico Films, Dkb productions, Ina, Vanderstatic /2011 /106’)
Tanger. Le quotidien, fait de galères et de débrouille, d’une jeunesse marocaine éprise de liberté. Quatre jeunes femmes de vingt ans travaillent pour survivre le jour et vivent la nuit. Ouvrières, elles se répartissent en deux castes : les “textiles” et les “crevettes”. De l’aube à la nuit elles traversent la ville à une cadence effrénée.
> 17h45 Débat « L’exigence de l’imaginaire »
Avec Alaa El Aswany, Hubert Haddad, Diane Meur, Paolo Rumiz et Leïla Kilani
« Pour une littérature qui dise le monde » revendiquions-nous, dès le début. De plus en plus de romans se préoccupent du « social », du « politique », mais en nous servant une nouvelle version de la littérature « engagée », dont nous devrions savoir toutes les impasses. Gardons à l’esprit que si le fictif dit quelque chose qui ne peut pas se dire autrement, c’est la littérature qui a puissance à dire l’inconnu du monde qui vient.