Invités depuis 1990

MILES Barry

Ici Londres ! (Rivages, 2012), Beat hôtel (Le Mot et le Reste, 2011)

Biographie

Figure incontournable du Swinging London, il contribua notamment au lancement du journal de l’underground The International Times. Auteur de plusieurs livres sur la vitalité et l’influence de la contre-culture des 60’s et des décennies foisonnantes qui suivirent, il est également le biographe de Paul McCartney, Franck Zappa ou encore Jack Kerouac. Ami d’Allen Ginsberg, avec qui il vécu quelques temps dans une ferme de l’État de New-York, il nous emmène avec Beat Hotel à la découverte des années parisiennes des grandes figures de la Beat Generation.


Bibliographie :

  • Ici Londres ! (Rivages, 2012)
  • Beat hotel (Le Mot et le Reste, 2011)

Présentation de Ici Londres !

Londres, 1945. Dans les ruines encore fumantes laissées par le Blitz, écrivains excentriques et peintres bohêmes définissent les contours d’une avant-garde créative et libertaire. Des premiers clubs du West End aux boutiques branchées de Carnaby Street, des Teddy Boys des fifties aux nouveaux romantiques des années 80, des premiers magazines de la Free Press aux fanzines punks, des light shows de Pink Floyd aux performances de Throbbing Gristle, Londres va s’imposer durant près de 40 ans comme la capitale d’une foisonnante et bruyante contre-culture.
Ce livre de référence, où l’on croise Francis Bacon, Lucian Freud, Colin McInnes, Ronnie Scott, Mary Quand, Syd Barrett, John Lennon, William Burroughs, David Hockney, Soft Machine, Pete Townshend, Mick Jagger, David Cooper, Gilbert & George, les Sex Pistols, les Clash, Michael Moorcock, J.G. Ballard ou Boy George, raconte cette folle aventure, et témoigne non seulement de l’immense vitalité d’une époque mais aussi de l’incroyable énergie de son épicentre, Londres. Une formidable plongée dans l’âge d’or de la culture underground.


Présentation de Beat hotel

L’hôtel du 9, rue Gît-le-Coeur ferma pour de bon au printemps 1963. William Burroughs se souvenant du moment où Madame et son chat Mirtaud sont finalement partis : "Il y avait un chat gris au Beat Hotel. C’était celui de Madame. Quand elle s’est retirée, elle est allée de l’autre côté de la rue. Elle avait l’air si triste, là, l’air des gens qui prennent leur retraite. Elle avait des géraniums et un vieux menton gris et un vieux, vieux chat gris, et elle a simplement disparu dans un fondu enchaîné..." Au coeur du quartier latin, rue Gît-le-Coeur à Paris, un hôtel miteux a joué un rôle clé dans l’histoire de la littérature beat. C’est dans cet établissement, tenu d’une main de fer par Madame Rachou, que les écrivains américains beat, exilés volontaires d’un pays trop puritain pour recevoir leurs idées, ont trouvé refuge. Allen Ginsberg, William Burroughs, Gregory Corso... tous y ont séjourné. Et ce petit hôtel de devenir l’épicentre du phénomène beat qui, entre New York, San Francisco, Mexico, Tanger, Amsterdam, Londres et Budapest, n’a pas simplement concerné les écrivains et artistes américains, mais toute la bohème internationale. Cet ouvrage remarquablement bien documenté retrace les années parisiennes des grandes figures beat. Il saisit l’aspect international de ce mouvement et nous plonge dans le Paris populaire et interlope de cette époque, son souffle, ses voix aujourd’hui disparus.


Revue de presse :

« Le Beat Hotel est un vrai laboratoire littéraire, où chacun s’encourage dans des expériences inouïes de créations inédites. Le génie de ce livre, fruit d’un travail colossal de recherches et de témoignages, plongera ses lecteurs ébahis dans des vies qui font œuvres et dans des œuvres qui ont inventé de nouvelles possibilités de vie. » Didier Bazy, La cause littéraire

Ici Londres !

Rivages - 2012

Ici Londres ! Formidable plongée dans les riches heures de la culture underground. Londres. Fin de la deuxième guerre mondiale. Tout est à reconstruire. Et tout semble désormais possible. Dans les ruines encore fumantes laissées par le Blitz, écrivains excentriques, peintres bohêmes et artistes fêtards définissent alors les contours d’une avant-garde créative et libertaire, en pleine ébullition. Des premiers clubs du West End aux boutiques branchées de Carnaby Street, des Teddy Boys en cuir noir des fifties aux nouveaux romantiques des années 80, des premiers magazines de la Free Press aux fanzines punks, des light shows de Pink Floyd à l’UFO aux performances de Throbbing Gristle, Londres va s’imposer durant près de quarante ans comme la capitale d’une foisonnante et bruyante contre-culture. Ce livre de référence, extrêmement documenté, où l’on croise Francis Bacon, Lucian Freud, Colin McInnes, Ronnie Scott, Mary Quant, Syd Barrett, John Lennon, William Burroughs, David Hockney, Soft Machine, Pete Townshend, Mick Jagger, David Cooper, Gilbert et George, les Sex Pistols, Clash, Michael Moorcock, J.G. Ballard ou Boy George, raconte cette folle aventure, et témoigne non seulement de l’immense énergie d’une époque, mais aussi de l’incroyable vitalité de son épicentre, Londres. Beat hotel, Le Mot et le Reste 2011 L’hôtel du 9, rue Gît-le-Coeur ferma pour de bon au printemps 1963. William Burroughs se souvenant du moment où Madame et son chat Mirtaud sont finalement partis : "Il y avait un chat gris au Beat Hotel. C’était celui de Madame. Quand elle s’est retirée, elle est allée de l’autre côté de la rue. Elle avait l’air si triste, là, l’air des gens qui prennent leur retraite. Elle avait des géraniums et un vieux menton gris et un vieux, vieux chat gris, et elle a simplement disparu dans un fondu enchaîné..." Au coeur du quartier latin, rue Gît-le-Coeur à Paris, un hôtel miteux a joué un rôle clé dans l’histoire de la littérature beat. C’est dans cet établissement, tenu d’une main de fer par Madame Rachou, que les écrivains américains beat, exilés volontaires d’un pays trop puritain pour recevoir leurs idées, ont trouvé refuge. Allen Ginsberg, William Burroughs, Gregory Corso... tous y ont séjourné. Et ce petit hôtel de devenir l’épicentre du phénomène beat qui, entre New York, San Francisco, Mexico, Tanger, Amsterdam, Londres et Budapest, n’a pas simplement concerné les écrivains et artistes américains, mais toute la bohème internationale. Cet ouvrage remarquablement bien documenté retrace les années parisiennes des grandes figures beat. Il saisit l’aspect international de ce mouvement et nous plonge dans le Paris populaire et interlope de cette époque, son souffle, ses voix aujourd’hui disparus.

De vrais personnages de roman

Les Cafés littéraires en vidéo
Saint-Malo 2012

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Beat Generation

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Une rencontre entre Eric Sarner, Alexis Gloaguen, Barry Miles et Jean-François Duval, animée par Willy Persello.


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Avec Cathi Unsworth, Michel Vezina, Barry Miles, et Jean-Marc Lainé - Saint-Malo 2012

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