Helena, Virginie-Occidentale, début du XXe siècle : une petite ville érigée à la va-vite pour accueillir une compagnie d’exploitation forestière. Les rues bruissent de rumeurs de révoltes ; les bûcherons se sont organisés en un syndicat clandestin et préparent une grève générale pour protester contre leurs conditions de travail et leurs salaires de misère. Ce qu’ils ignorent, c’est que la compagnie est au courant de leur projet et a engagé des agents secrets chargés de mater toute velléité de révolte…
Ce point de départ permet à Matthew Neill Null de faire vivre une formidable galerie de personnages – ces bûcherons qu’on surnomme les « loups » –, s’attachant à dépeindre leurs rêves et leurs peurs. Il offre aussi une réflexion puissante sur la destruction de l’environnement par l’homme, décrivant ce qui reste avant tout un désastre humain et écologique, et signe un livre saisissant qui se lit comme un roman noir aux allures de tragédie sociale. De sa plume audacieuse, foisonnante et poétique, il donne une voix à ces gens venus du monde entier dans l’espoir de trouver en Amérique une vie meilleure. Entre racisme, préjugés, cupidité, lutte des classes et loyauté, ce portrait d’une société aux prises avec ses pires instincts résonne d’une humanité poignante, tour à tour magnifique et effroyable.
Revue de presse
- « Beauté de la prose, descriptions saisissantes et documentation méticuleuse font de ce livre un premier roman exceptionnel. Matthew Neill Null est un auteur qu’il faut suivre de près. » Ron Rash
- « Les descriptions lyriques, d’une beauté saisissante, offrent une bouleversante réflexion sur le rapport de l’homme avec la nature. » La Croix
- « Originaire de Virginie-Occidentale, Matthew Neill Null est visiblement nourri par ce qui l entoure, mais il ne se contente pas d en affirmer la beauté et les exactions sur fond de références bibliques, il orchestre une fiction féroce pour mieux révéler sa bouleversante humanité. » Télérama
- « Matthew Neill Null n’a pas son pareil pour décrire la violence des camps, la beauté sauvage de la forêt en sursis, la corruption de la petite ville ouvrière » Les Echos