Bernard Quiriny peint dans un savoureux roman la vie mouvementée des habitants d’un immeuble.
Quand un mystérieux groupe immobilier parvient à racheter « le petit manoir » de la rue Mayerling dans le centre-ville, c’est la surprise générale dans la petite ville de Rouvières. Le chantier démarre : la vieille maison est démolie et « le Mayerling », résidence de standing, ne tarde pas à sortir de terre. L’ennui, c’est que, sous ses apparences cossues, le Mayerling est un immeuble de piètre qualité : un assemblage de clapiers en béton mal insonorisés, mal finis, où les voisins sont autant d’ennemis. Surtout, ces habitants ne tardent pas à découvrir que le Mayerling n’est pas du tout un immeuble ordinaire... Ce roman, aussi drôle que grinçant, offre une satire de l’urbanisme qui saccage l’environnement, de la promotion immobilière et du bétonnage à tout crin. De situations cocasses en dérapages incontrôlables, le narrateur retrace avec beaucoup d’humour le naufrage d’une communauté de voisins aux tensions exacerbées.
Véritable satire de l’urbanisme contemporain, ce roman aussi drôle que glaçant, héritier survolté de La Vie mode d’emploi de Perec et de La Trilogie de béton de J. G. Ballard dresse le portrait d’une société prisonnière de ses rêves de béton.
Revue de presse
- "Une histoire fantasque aux antipodes du roman d’horreur, même si la résidence Le Mayerling... est très clairement animée d’intentions hostiles !" (Karine Vilder, Le journal de Montréal)
- "Acides, moqueurs, drôles, [ses romans] rompent avec la monotonie ambiante. L’Affaire Mayerling ne déroge pas à ces qualificatifs." (Jérôme Béglé, Le Point)