Les premiers pas furent un fiasco, je n’arrêtais pas de m’embrouiller, cinq, dix, vingt fois, je dus reprendre le début de la partie.
Mais j’avais tout mon temps... Moi, l’esclave du néant...
1941. Dans les salons feutrés d’un paquebot en route pour l’Argentine, le champion du monde d’échecs affronte lors d’une ultime partie un aristocrate viennois, dont l’incroyable maîtrise du jeu est née dans l’antre de la tyrannie.
Cette dénonciation poignante et désespérée de la barbarie nazie est le dernier texte écrit par Stefan Zweig avant son suicide.
Revue de presse
"Chaque case devient une toile, une oeuvre unique, une aquarelle, avec des tons verts et rouges. Avec ce souci du détail : des quadrillages à l’infini, dans la forme des planches, mais aussi à l’intérieur des cases pour rappeler le plateau d’un jeu d’échec." (France Inter)
"David Sala signe une somptueuse adaptation d’une nouvelle crépusculaire de Stefan Zweig et laisse éclater son talent." (Jérôme Dupuis, L’Express)