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Le chemin des humbles

Plon

Un récit de voyage et une enquête ethnographique sur les traditions et les modes de vie au Népal.
" Je suis entré une première fois au Népal un peu par hasard, ne sachant tout à fait ce que j’allais y chercher. Sur cette bande de terre serrée entre les deux géants de l’Asie, d’innombrables microcosmes s’étagent entre les forêts humides du Sud et les hautes montagnes qui hérissent le Nord de leur chaîne grandiose. La population qui l’habite est à l’avenant : parmi elle, les langues foisonnent, et les modes de vie peuvent diverger du tout au tout. On rencontre aussi bien le résidu de peuples nomades vivant presque comme à la préhistoire qu’une bourgeoisie cosmopolite toujours entre deux avions, tandis que la majorité, elle, vit les pieds dans la glèbe.
J’ai vécu à de nombreuses périodes dans des villages de l’ouest du pays, à l’écoute de leurs traditions et de leurs rites. J’ai recueilli notamment des épopées, chants d’un passé lointain déclamés encore aujourd’hui par une caste de musiciens-narrateurs.
"Ethnologue’, "anthropologue’, sans doute, mais il faut aussi savoir n’être qu’un passant, qu’un patient, qu’un marcheur, qu’un amant... La matière première du chercheur de terrain, ce ne sont pas des archives ou des tests de laboratoire, mais bien des personnes et des lieux.
Le présent livre est né d’une nécessité, d’une impossibilité de plus en plus grande à servir ces rhétoriques convenues qui s’adressent à un infime lectorat de spécialistes. Le monde dont il est fait témoignage ici est à la fois le lieu d’une certaine permanence, et aussi celui où se font sentir les premiers frémissements de la crue. Ces récits sont à la charnière entre ces deux moments, derniers instants d’une société qui craquelle." Rémi Bordes

Revue de Presse

  • Rémi Bordes, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, nous offre un formidable récit et une enquête ethnographique sur les traditions et les modes de vie au Népal. (RFI)
  • Dans « Le Chemin des humbles », l’anthropologue raconte, en antihéros, son immersion chez des villageois au pied de l’Himalaya. (…) Le récit qu’il livre s’apparente à une mise à l’épreuve de sa conception de l’enquête de terrain. Pour ce maître de conférences, « tant qu’on n’a pas partagé la nourriture, essayé les remèdes, bu l’eau, emprunté les véhicules de la même manière que la moyenne des autochtones, on restera un étranger. (Anne Both, Le Monde)
  • Il a multiplié les longs séjours en s’efforçant d’être plus qu’un simple observateur car, selon lui, " la matière première du chercheur de terrain, ce ne sont pas des archives ou des tests de laboratoire, mais bien des personnes et des lieux (France Culture)
  • Le savoir est-il une clé pour ouvrir le réel ou une grille qui l’écrase et l’enferme ? En choisissant d’écrire la chronique quotidienne de sa vie népalaise, mélange d’observation savante et de récit souvent drolatique des aventures d’un jeune homme apprenant à vivre la vie des autres, Rémi Bordes fait le pari de l’immensité, d’un savoir aussi large et divers que la vie humaine. Un réjouissant éloge de l’expérience concrète comme modalité de la connaissance. (Le Monde des livres)
  • Le travail du chercheur est minutieux, laborieux, fait de rencontres quotidiennes qui n’excluent pas quelques envolées littéraires. (…) Il avertit, en préambule, que « beaucoup des faits relatés ici n’ont qu’un lien indirect avec des travaux d’ethnographe, ce ne sont souvent même pas de véritables événements, mais de simples moments, des atmosphères, des détails minuscules ». Ce qui fait toute la richesse et la saveur du livre. (Didier Arnaud, Libération)
Le chemin des humbles

Le chemin des humbles

Plon - 2017

Un récit de voyage et une enquête ethnographique sur les traditions et les modes de vie au Népal.
" Je suis entré une première fois au Népal un peu par hasard, ne sachant tout à fait ce que j’allais y chercher. Sur cette bande de terre serrée entre les deux géants de l’Asie, d’innombrables microcosmes s’étagent entre les forêts humides du Sud et les hautes montagnes qui hérissent le Nord de leur chaîne grandiose. La population qui l’habite est à l’avenant : parmi elle, les langues foisonnent, et les modes de vie peuvent diverger du tout au tout. On rencontre aussi bien le résidu de peuples nomades vivant presque comme à la préhistoire qu’une bourgeoisie cosmopolite toujours entre deux avions, tandis que la majorité, elle, vit les pieds dans la glèbe.
J’ai vécu à de nombreuses périodes dans des villages de l’ouest du pays, à l’écoute de leurs traditions et de leurs rites. J’ai recueilli notamment des épopées, chants d’un passé lointain déclamés encore aujourd’hui par une caste de musiciens-narrateurs.
"Ethnologue’, "anthropologue’, sans doute, mais il faut aussi savoir n’être qu’un passant, qu’un patient, qu’un marcheur, qu’un amant... La matière première du chercheur de terrain, ce ne sont pas des archives ou des tests de laboratoire, mais bien des personnes et des lieux.
Le présent livre est né d’une nécessité, d’une impossibilité de plus en plus grande à servir ces rhétoriques convenues qui s’adressent à un infime lectorat de spécialistes. Le monde dont il est fait témoignage ici est à la fois le lieu d’une certaine permanence, et aussi celui où se font sentir les premiers frémissements de la crue. Ces récits sont à la charnière entre ces deux moments, derniers instants d’une société qui craquelle." Rémi Bordes

Revue de Presse

  • Rémi Bordes, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales, nous offre un formidable récit et une enquête ethnographique sur les traditions et les modes de vie au Népal. (RFI)
  • Dans « Le Chemin des humbles », l’anthropologue raconte, en antihéros, son immersion chez des villageois au pied de l’Himalaya. (…) Le récit qu’il livre s’apparente à une mise à l’épreuve de sa conception de l’enquête de terrain. Pour ce maître de conférences, « tant qu’on n’a pas partagé la nourriture, essayé les remèdes, bu l’eau, emprunté les véhicules de la même manière que la moyenne des autochtones, on restera un étranger. (Anne Both, Le Monde)
  • Il a multiplié les longs séjours en s’efforçant d’être plus qu’un simple observateur car, selon lui, " la matière première du chercheur de terrain, ce ne sont pas des archives ou des tests de laboratoire, mais bien des personnes et des lieux (France Culture)
  • Le savoir est-il une clé pour ouvrir le réel ou une grille qui l’écrase et l’enferme ? En choisissant d’écrire la chronique quotidienne de sa vie népalaise, mélange d’observation savante et de récit souvent drolatique des aventures d’un jeune homme apprenant à vivre la vie des autres, Rémi Bordes fait le pari de l’immensité, d’un savoir aussi large et divers que la vie humaine. Un réjouissant éloge de l’expérience concrète comme modalité de la connaissance. (Le Monde des livres)
  • Le travail du chercheur est minutieux, laborieux, fait de rencontres quotidiennes qui n’excluent pas quelques envolées littéraires. (…) Il avertit, en préambule, que « beaucoup des faits relatés ici n’ont qu’un lien indirect avec des travaux d’ethnographe, ce ne sont souvent même pas de véritables événements, mais de simples moments, des atmosphères, des détails minuscules ». Ce qui fait toute la richesse et la saveur du livre. (Didier Arnaud, Libération)

Terre humaine

Avec Jean-Marie Blas de Roblès, Rémi Bordes, Grégory Berthier et Robert Colonna d’Istria - Saint-Malo 2018

Rencontre avec Jean-Marie Blas de Roblès, Rémi Bordes, Grégory Berthier et Robert Colonna d’Istria autour de la collection Terre humaine chez Plon.
Animé par Pierre Krause.

En partenariat avec Babelio.