Bibliothèque

Mon autre famille

L’Olivier

« À cette époque reculée, j’étais encore trop jeune pour comprendre qu’il n’y aurait jamais de dame à mes côtés, généreuse ou non. (…) Certains enfants en font très tôt l’expérience, bien avant que nous n’apprenions le sens du mot et que nous ne laissions nos coeurs impétueux nous montrer la voie vers le Vrai Nord. Nous grandissons tels les individus d’une espèce entièrement différente, antilopes solitaires parmi le troupeau des bisons de nos proches. Tôt ou tard cependant, où que nous vivions, il nous faut partir en diaspora, nous aventurer loin de nos parents biologiques pour découvrir notre famille logique, celle qui pour nous fera véritablement sens. Il le faut, si nous ne voulons pas gâcher nos vies. »

Comment quitter une famille conservatrice du Sud pour renaître à San Francisco ? C’est la trajectoire effectuée par Armistead Maupin au cours de sa vie : né en Caroline du Nord dans une famille aux idées très arrêtées, il réalise vite que le Sud est trop petit pour lui, et prend la route en quête d’aventures. Il les trouvera, d’abord dans les jungles du Vietnam où il s’initie à l’homoérotisme, et ensuite, dans l’un des endroits les plus fous qu’on puisse imaginer : San Francisco au début des années 1970.

Derrière tout cela, Armistead Maupin exprime le besoin de se réinventer et d’échapper aux déterminismes de la naissance. C’est à San Francisco qu’il trouve son « autre famille », une famille d’affinités électives et d’amitiés, une famille construite par les luttes. Il retrace l’émergence des mouvements gays et lesbiens, dessine le portrait d’une ville en ébullition. Et entrouvre la porte sur le cabinet d’écriture où sont nés le célèbre 28 Barbary Lane et Anna Madrigal, personnage bigger than life.

Œuvre traduite de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.


Revue de presse

« Peu de gens ont retracé avec plus d’élégance qu’Armistead Maupin ce passage du vieux Sud conservateur à San Francisco arborant le drapeau arc-en-ciel, à travers les gouffres du doute et de la maladie tragique. »

(Chris Bryant, New Statesman)

« On y trouve beaucoup de ce qu’on attend de Maupin : de l’esprit et de la peine rassemblés en un ensemble bien ordonné, de sorte que chaque anecdote peut provoquer une douleur mélancolique et un fou rire dans un même paragraphe. »

(New York Times Book Review)

« Les mémoires toujours honnêtes, souvent pleines d’humour, et incroyablement puissantes d’un des auteurs américains les plus influents de notre époque. »

(The Advocate)

Mon autre famille

Mon autre famille

L’Olivier - 2018

« À cette époque reculée, j’étais encore trop jeune pour comprendre qu’il n’y aurait jamais de dame à mes côtés, généreuse ou non. (…) Certains enfants en font très tôt l’expérience, bien avant que nous n’apprenions le sens du mot et que nous ne laissions nos coeurs impétueux nous montrer la voie vers le Vrai Nord. Nous grandissons tels les individus d’une espèce entièrement différente, antilopes solitaires parmi le troupeau des bisons de nos proches. Tôt ou tard cependant, où que nous vivions, il nous faut partir en diaspora, nous aventurer loin de nos parents biologiques pour découvrir notre famille logique, celle qui pour nous fera véritablement sens. Il le faut, si nous ne voulons pas gâcher nos vies. »

Comment quitter une famille conservatrice du Sud pour renaître à San Francisco ? C’est la trajectoire effectuée par Armistead Maupin au cours de sa vie : né en Caroline du Nord dans une famille aux idées très arrêtées, il réalise vite que le Sud est trop petit pour lui, et prend la route en quête d’aventures. Il les trouvera, d’abord dans les jungles du Vietnam où il s’initie à l’homoérotisme, et ensuite, dans l’un des endroits les plus fous qu’on puisse imaginer : San Francisco au début des années 1970.

Derrière tout cela, Armistead Maupin exprime le besoin de se réinventer et d’échapper aux déterminismes de la naissance. C’est à San Francisco qu’il trouve son « autre famille », une famille d’affinités électives et d’amitiés, une famille construite par les luttes. Il retrace l’émergence des mouvements gays et lesbiens, dessine le portrait d’une ville en ébullition. Et entrouvre la porte sur le cabinet d’écriture où sont nés le célèbre 28 Barbary Lane et Anna Madrigal, personnage bigger than life.

Œuvre traduite de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.


Revue de presse

« Peu de gens ont retracé avec plus d’élégance qu’Armistead Maupin ce passage du vieux Sud conservateur à San Francisco arborant le drapeau arc-en-ciel, à travers les gouffres du doute et de la maladie tragique. »

(Chris Bryant, New Statesman)

« On y trouve beaucoup de ce qu’on attend de Maupin : de l’esprit et de la peine rassemblés en un ensemble bien ordonné, de sorte que chaque anecdote peut provoquer une douleur mélancolique et un fou rire dans un même paragraphe. »

(New York Times Book Review)

« Les mémoires toujours honnêtes, souvent pleines d’humour, et incroyablement puissantes d’un des auteurs américains les plus influents de notre époque. »

(The Advocate)

Les eaux troubles de la mémoire

Les cafés littéraires en vidéo
Avec : Armistead MAUPIN, Vincent HEIN, Alice ZENITER - Saint-Malo 2018

Avec : Armistead MAUPIN, Vincent HEIN, Alice ZENITER
Animé par Maëtte CHANTREL et Michel ABESCAT

Amérique : avons-nous tout raté ?

Avec Kevin Canty, Armistead Maupin et Matthew Neill Null - Saint-Malo 2018

Rencontre avec Kevin Canty, Armistead Maupin et Matthew Neill Null, animée par Hubert Artus.