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Les révolutions de Jacques Koskas

Belfond

Il s’était rêvé Don Juan, journaliste de haut vol ou intellectuel viennois fin de siècle... Comment être simplement Jacques, épris de sexe et d’absolus, tiraillé par ses propres contradictions, fils aimant de ses parents envahissants ?

« Jacques déplia son long corps et se frotta les yeux en bâillant, aveuglé par les néons de la synagogue séfarade de la bonne ville de S. Il desserra son noeud de cravate ; comme chaque année, le bedeau avait mal réglé le chauffage et Jacques s’ennuyait ferme à Kippour. »

Ainsi commencent les aventures tragi-comiques de Jacques Koskas. Jacques veut vivre sa vie, mais laquelle ? Oscillant entre son pur esprit et la chair accueillante de ses maîtresses, il cornaque un joueur de foot au soleil du Brésil en théorisant sur Vienne fin de siècle... Jacques jouit, mais avec entraves. Jacques pense la révolution, mais sexuelle. Jacques, c’est terrible, s’appelle Jacques, comme son père.

Impossible et attachant, looser magnifique et idéaliste indécis, notre héros mène son épopée vers la seule cohérence que son destin lui permet.

La disparition de Joseph Mengele

La disparition de Joseph Mengele

Grasset - 2017

1949 : ancien médecin SS à Auschwitz, coupable d’expérimentations atroces sur les déportés, Josef Mengele s’enfuit en Argentine. 1979 : après trente ans de traque, il meurt mystérieusement au Brésil.
Caché derrière divers pseudonymes, protégé par ses réseaux et par l’argent de sa famille, soutenu à Buenos Aires par une communauté qui rêve du Quatrième Reich, Mengele croit d’abord pouvoir s’inventer une nouvelle vie... En Allemagne, l’heure est à la reconstruction, l’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier. Mais la traque reprend, menée par le Mossad puis par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal. Avec l’aide de sympathisants, Mengele trouve un temps refuge au Brésil, auprès d’un couple de Hongrois, dans une ferme reculée. Son errance ne connaîtra plus de répit. De planque en planque, entouré d’une meute de chiens, perché sur le mirador qu’il a fait construire pour guetter les dangers qui le menacent, isolé, déguisé, dévoré d’angoisse, Mengele finira noyé sur une plage brésilienne.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet international trente ans durant ? De quelles complicités en Allemagne de l’Ouest et en Amérique du Sud a-t-il bénéficié ? L’histoire est inouïe, elle est dérangeante. La barbarie nazie y croise la modernité des années 1960 et 1970, et nos ambiguïtés occidentales : que faire des hommes qui ont commis le mal ?
La Disparition de Josef Mengele est une plongée au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.

Revue de Presse

  • Dans cette formidable enquête romancée, Olivier Guez suit un homme dont les contours deviennent ceux d’une ombre sinistre qui ne renie rien, peste et rumine contre tous ceux qui s’en sont bien tirés. Et qui mourra sans avoir été jugé. (Télérama)
  • La disparition de Josef Mengele a réussi le pari de raconter la cavale de l’ange de la mort d’Auschwitz sans en faire ni un héros, ni une victime. (Culturebox)
  • "Mon livre est un roman de non-fiction", dit-il. Le livre, effectivement âpre avec son absence d’adjectifs, est un des succès de librairie de la rentrée littéraire. (Paris Match)
  • Dans ce remarquable roman, l’auteur affronte avec courage l’éternelle question de la terrifiante banalité du mal. (La Croix)
  • La prouesse d’Olivier Guez est d’être parvenu à s’imprégner d’une documentation considérable (…) tout en donnant un souffle romanesque à son récit.(…) Après nous avoir fait rire à gorge déployée aux aventures de Koskas, Guez nous fait frémir avec la traque de Mengele. Il faut un sacré talent pour réaliser ce grand écart. (Libération)
Éloge de l'esquive

Éloge de l’esquive

Grasset - 2014

Le dribble n’est pas né par hasard au Brésil. Les premiers joueurs noirs ont commencé à dribbler pour éviter les contacts avec les défenseurs blancs et éviter de se faire rosser sur la pelouse et à la fin des matchs. Il s’est développé sur les plages et les terrains vagues, avec une pelote de chaussettes ou une petite balle en caoutchouc. C’est un mouvement de hanche, similaire à celui des danseurs de Samba et des lutteurs de Capoeira, ludique, acrobatique, marque des plus grands solistes, de Leonidas à Pelé. Il est ludique et acrobatique, « audace et joie » – la devise de Neymar : l’un des grands joueurs brésiliens, devenu l’emblème de toute une nation et de son rayonnement international.

Cet éloge nous raconte ce que le dribble révèle de la culture et de la société brésiliennes. Il narre ses origines et ses développements. Il parle de ses légendes, de ses plus grands artistes, ces funambules qui ont transformé le foot en une danse irrationnelle. Qui ont fait du football un art sublime et puéril : si le foot demeure encore un jeu et suscite tant d’émotions, il le doit au dribble brésilien : un art, oui, libre, joyeux, passionné, habité par les mots


Les révolutions de Jacques Koskas

Les révolutions de Jacques Koskas

Belfond - 2014

Il s’était rêvé Don Juan, journaliste de haut vol ou intellectuel viennois fin de siècle... Comment être simplement Jacques, épris de sexe et d’absolus, tiraillé par ses propres contradictions, fils aimant de ses parents envahissants ?

« Jacques déplia son long corps et se frotta les yeux en bâillant, aveuglé par les néons de la synagogue séfarade de la bonne ville de S. Il desserra son noeud de cravate ; comme chaque année, le bedeau avait mal réglé le chauffage et Jacques s’ennuyait ferme à Kippour. »

Ainsi commencent les aventures tragi-comiques de Jacques Koskas. Jacques veut vivre sa vie, mais laquelle ? Oscillant entre son pur esprit et la chair accueillante de ses maîtresses, il cornaque un joueur de foot au soleil du Brésil en théorisant sur Vienne fin de siècle... Jacques jouit, mais avec entraves. Jacques pense la révolution, mais sexuelle. Jacques, c’est terrible, s’appelle Jacques, comme son père.

Impossible et attachant, looser magnifique et idéaliste indécis, notre héros mène son épopée vers la seule cohérence que son destin lui permet.

Au cœur des ténèbres

Les cafés littéraires en vidéo
Avec : Carsten JENSEN, David VANN, Olivier GUEZ - Saint-Malo 2018

Avec : Carsten JENSEN, David VANN, Olivier GUEZ
Animé par Michel ABESCAT et Pascal JOURDANA

Au cœur des ténèbres

Avec Olivier Guez, Carsten Jensen, Blaise NDala et Pierre Sautreuil - Saint-Malo 2018

Rencontre avec Olivier Guez, Carsten Jensen (traduit par Marguerite Capelle), Blaise NDala et Pierre Sautreuil, animée par Yann Nicol.