Gaspard fuit dans la forêt avec son chien. Il a peur, il a froid, il a faim, il court, trébuche, se cache, il est blessé. Un homme le recueille. L’enfant s’en mé e : ce Jean-le-blanc, est-ce un sorcier, un contrebandier ?
En 1907, Georges Clemenceau crée les Brigades du Tigre pour en nir avec « ces hordes de pillards, de voleurs et même d’assassins, qui sont la terreur de nos campagnes ». Au mois de juin, la toute nouvelle police arrête une soixantaine de voleurs, bohémiens et déserteurs réunis sous la bannière d’un certain Capello qui terrorisait la population en se faisant appeler la Caravane à Pépère. C’est avec eux, que Gaspard, l’enfant insoumis, partira un matin sur les routes.
Revue de presse
- « La langue de Thomas Vinau, appuyée sur la poétique pure des mots de la flore, de la faune, fait merveille pour nous inonder de l’univers mystérieux et bruissant de la forêt, écrin dans lequel le lecteur se laisse glisser avec délice et une ombre sourde d’inquiétude. » (Léon-Marc Lévy, La Cause littéraire)
- « Dans une langue pétrie de poésie, touchée par la grâce, il tisse à sa bande de bras cassés un habit de lumière. Le Camp des autres est le roman lumineux d’un poète en insurrection » (Florence Andrieu, Le 1)