Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d’une banlieue de Seattle. Afin d’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes deux à cet homme.
La prose cristalline de David Vann nous apprend comment le désir d’amour et l’audace de la jeunesse peuvent guérir les blessures du passé. Aquarium est un pur moment de grâce offert par l’un des plus grands écrivains américains actuels.
Traduit de l’anglais par Laura Derajinski
- Roman d’une noirceur éblouissante, Aquarium nous entraîne dans un règlement de comptes familial ébouriffant. Sensations garanties ! (Paris Match)
- Il y a toujours la violence des relations, la difficulté à vivre, à élever un enfant lorsqu’il faut cumuler des boulots ingrats, les accès de rage, mais le pardon est possible, la rédemption aussi. Parfois il n’est pas trop tard. Cela, David Vann le dit superbement. (Le Monde)
- Sa prose respire au rythme de ce lieu poétique, illuminé de l’intérieur et apaisant comme un ventre maternel. Dans cette fable d’une beauté obsédante, David Vann accorde pour la première fois à son héroïne le droit à la légèreté. (Télérama)
- L’émotion est omniprésente, étouffante, crue, brutale. On est parfois tenté de refermer le livre pour reprendre son souffle, mais le récit puissant, fascinant nous embarque à nouveau avec ses phrases évocatrices, sans superflu. (La Croix)
- On pourrait glisser rapidement vers le drame, mais il s’agit plutôt d’incommunicabilité dans ce livre magnifique, porté par une écriture poétique surprenante qui ne cherche jamais les effets. (Lire)
- Le roman immerge dans une bulle féérique et bleue aquatique. [...] Voilà le lecteur lui-même transformé en badaud le nez collé sur une glace. La littérature s’apparente donc à un aquarium, devant lequel nous nous accoudons pour regarder un ballet de personnages, de hiérarchies et de caractéristiques propres. (Libération)