En 2009, un programme de l’Union européenne demande à Anjan Sundaram, grand reporter et spécialiste de la situation en Afrique, de venir enseigner le journalisme au Rwanda pour favoriser la liberté d’expression dans le pays. Les élèves sont triés sur le volet : journalistes indépendants, directeurs de rédaction, propriétaires de journaux, dont certains ont déjà connu la torture et la prison pour avoir été en désaccord avec le gouvernement. Son cours devient rapidement le dernier bastion qui permet à ces journalistes de se rassembler, échanger et résister. Ensemble, ils essayent de trouver des solutions pour contourner la censure et passer des informations à la population. Tout semble fonctionner jusqu’à ce que peu à peu certains de ses élèves se retrouvent menacés. Anjan prend alors conscience de la complexité du contexte politique et du danger qui pèse sur la vie de ses élèves.
Si le Rwanda a connu ces dernières années un fort essor économique, la liberté d’expression y est toujours menacée. Bad News, Derniers journalistes sous une dictature est un récit important qui dénonce les dérives d’un régime autoritaire, plus qu’un simple témoignage, c’est un véritable manifeste sur la liberté d’expression.
Traduit de l’anglais par Charles Bonnot
Revue de presse
- Le second livre du journaliste d’origine indienne, Bad news est consacré à la situation des médias au Rwanda, où il a vécu entre 2009 et 2013. (RFI)
- Bad News est un récit exceptionnel sur une dictature. (…) L’exposé des réseaux de la peur de Paul Kagame au Rwanda par Anjan Sundaram est une lecture nécessaire (Ian Birell, The Guardian)
- Un mémoire puissant et choquant. Une accusation accablante non seulement du régime rwandais, mais aussi des gouvernements occidentaux et des agences qui n’ont pas remis en question ses pratiques. (Sunday Times)
- Les idées de Sundaram sont poignantes, son récit palpitant et immédiat. (Financial Time)
- Un document important. Une peinture saisissante des dangers associés au métier de journaliste dans un État autoritaire, et un hymne à ceux qui sont assez courageux pour le pratiquer dans des circonstances aussi désastreuses. (San Francisco Chronicle)