Stasiuk, chef de file de la littérature polonaise, nous entraîne à l’époque de sa jeunesse révoltée : ambiance rock’n’roll garantie. Musique, littérature, alcool – la venue à l’écriture de l’auteur se fait en opposition à la déprime d’un quotidien socialiste. Il est entouré de personnages hauts en couleur, eux aussi sur le chemin de la rébellion. L’histoire est en marche, les événements se précipitent : service militaire, désertion, prison, état de siège, clandestinité… Écrite d’un seul souffle, cette confession iconoclaste se moque de tout, et d’abord de Stasiuk lui-même.
Traduit du polonais par Margot Carlier.
Revue de presse
- « Au fil d’une prose sèche et rythmée, ce récit autobiographique décline souvenirs et amis, alterne instantanés communistes et plongées intérieures : mille vies avortées, négligées et pourtant intenses. » (Nils Ahl, Le Monde des Livres)
- « Stasiuk nous laisse toute la place pour tanguer avec lui et ses copains sur les routes, dans les rues et dans les bars de Varsovie, pour s’amuser avec lui de cet âge des surprises embuées, où il n’était pas rare de prendre un tram et de se retrouver tout surpris dans une autre ville, ayant confondu, rêveur, tram et train… » (Eléonore Sulser, Le Temps)