Avis de tempête à l’Elysée. La nouvelle Présidente, héroïque, cinglante, dévoile ses plus brillantes mesures : rétablissement de l’esclavage pour supprimer le chômage, polygamie obligatoire pour combattre la crise du logement, levée d’une croisade pour exiler les SDF, les pauvres et les désoeuvrés, etc. Son credo ? "Purger la France de toute la racaille." Ses ministres du Racisme Efficace et de la Précarité Raisonnable applaudissent. Mais la révolte gronde. Une farce réjouissante aux accents de cauchemar : et si c’était pour demain ?
Revue de presse
- "Tous les moyens ne sont-ils pas bons, désormais, pour réveiller les consciences et secouer ceux qui refusent de voir la réalité et derrière la réalité un petit bout de ce qui se profile à l’horizon si rien ne change. Avec Moi, présidente (éditions Autrement, 122 pages), Gérard Mordillat se transporte dans la préfiguration d’un futur risible mais très cauchemardesque." (L’Humanité)
- "Gérard Mordillat fait de sa présidente une tata flingueuse ordurière dont l’invention verbale finit par la rendre plus sympathique que tous les caniches qui, comme elle le dit, lui font « de la lèche »." (Le Monde)