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La Tête de Lénine

Noir sur Blanc

La Tête de Lénine, d’abord paru en samizdat à Moscou, puis soutenu par Alexandre Zinoviev et Maurice Nadeau, est une satire impitoyable de l’idéologie soviétique, de l’idolâtrie ambiante et des institutions. Il paraît pour la première fois à Paris en 1972 anonymement ; son auteur vit alors en URSS, où il est très actif dans l’édition clandestine. Dénoncé pour avoir fait passer un grand nombre de textes hors du pays, il doit se réfugier en France en 1975. La Tête de Lénine continue à circuler sous le manteau et connaît un grand succès, au point de devenir un livre culte. Édité chez Robert Laffont en 1982, l’ouvrage participe à la déstabilisation de l’Union soviétique.

Dans sa préface à l’édition de 1982, Alexandre Zinoviev écrit : « Ce petit livre a paru à Moscou en samizdat il y a quelques années et il a produit immédiatement une forte impression dans le milieu des lecteurs de la littérature proscrite. Je sais qu’il y circule toujours avec le même succès. Et cela ne m’étonne pas. Je suis en effet convaincu que tout propos sérieux et objectif sur la littérature russe des années 1960 et 1970 ne peut plus, désormais, ignorer La Tête de Lénine. »

Dans ce bref roman, un jeune pickpocket moscovite, las de dérober des portefeuilles, décide un jour de voler la tête de Lénine dans le mausolée de la place Rouge. Il y réussit – ce qui n’étonnera personne. Ce qui est étonnant, et encore plus subversif, ce sont les rebondissements qui s’ensuivent… Chez Nicolas Bokov, les statues sont renversées, les masques des puissants arrachés, et les institutions vacillent.

Traduit du russe par Claude Ligny.


« Pochade décousue mais souvent irrésistible, ce court livre est aussi un document étonnant sur la vie dans l’URSS des années 1970, et la corrosion du communisme par l’humour, les pénuries et l’alcool, qui y était engagée. » (André Loez, Le Monde)

La Tête de Lénine

La Tête de Lénine

Noir sur Blanc - 2017

La Tête de Lénine, d’abord paru en samizdat à Moscou, puis soutenu par Alexandre Zinoviev et Maurice Nadeau, est une satire impitoyable de l’idéologie soviétique, de l’idolâtrie ambiante et des institutions. Il paraît pour la première fois à Paris en 1972 anonymement ; son auteur vit alors en URSS, où il est très actif dans l’édition clandestine. Dénoncé pour avoir fait passer un grand nombre de textes hors du pays, il doit se réfugier en France en 1975. La Tête de Lénine continue à circuler sous le manteau et connaît un grand succès, au point de devenir un livre culte. Édité chez Robert Laffont en 1982, l’ouvrage participe à la déstabilisation de l’Union soviétique.

Dans sa préface à l’édition de 1982, Alexandre Zinoviev écrit : « Ce petit livre a paru à Moscou en samizdat il y a quelques années et il a produit immédiatement une forte impression dans le milieu des lecteurs de la littérature proscrite. Je sais qu’il y circule toujours avec le même succès. Et cela ne m’étonne pas. Je suis en effet convaincu que tout propos sérieux et objectif sur la littérature russe des années 1960 et 1970 ne peut plus, désormais, ignorer La Tête de Lénine. »

Dans ce bref roman, un jeune pickpocket moscovite, las de dérober des portefeuilles, décide un jour de voler la tête de Lénine dans le mausolée de la place Rouge. Il y réussit – ce qui n’étonnera personne. Ce qui est étonnant, et encore plus subversif, ce sont les rebondissements qui s’ensuivent… Chez Nicolas Bokov, les statues sont renversées, les masques des puissants arrachés, et les institutions vacillent.

Traduit du russe par Claude Ligny.


« Pochade décousue mais souvent irrésistible, ce court livre est aussi un document étonnant sur la vie dans l’URSS des années 1970, et la corrosion du communisme par l’humour, les pénuries et l’alcool, qui y était engagée. » (André Loez, Le Monde)

Le sens des mots

Avec Kamel Daoud, Abdelaziz Baraka Sakin, Henriette Walter, Nicolas Bokov - Saint-Malo 2017

Avec Kamel Daoud, Abdelaziz Baraka Sakin, Henriette Walter, Nicolas Bokov
Animé par Willy Persello

« Gardien du sens des mots » telle était la mission assignée aux écrivains par Vaclav Havel, qui vivait sous une dictature communiste où le sens de chaque mot se trouvait systématiquement perverti. Gardien du sens des mots : cela vaut partout et en tout temps, mais particulièrement aujourd’hui. Car les mots peuvent mentir, tromper, être les instruments de prises de pouvoir, exclure, parfois tuer – ou libérer. Il y va de la liberté de penser, condition d’exercice de la démocratie. Avec Henriette Walter, Kamel Daoud, Nicolas Bokov et Abdelaziz Baraka Sakin. Suivi de la projection de George Orwell (1903-1950), portrait particulièrement réussi de cet écrivain hors du commun. Témoin de son époque, passionnément engagé pendant la guerre d’Espagne, puis contre les totalitarismes, révolté humaniste, il est l’inventeur du concept de « Big Brother ».