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Satori express

Le Castol Astral

Après quatre recueils dédiés à Chet Baker, Jimi Hendrix, John Coltrane et Bob Dylan (Le Castor Astral, 2008 à 2014), où il tentait de restituer la note bleue de ces icones porteuses d’énergie, Zéno Bianu s’attache ici à poursuivre son « autoportrait poétique » commencé avec Infiniment Proche et Le désespoir n’existe pas (Gallimard, 2000 et 2010).
À la fois célébration, méditation et variation, Satori Express revisite une certaine tradition de l’éloge (Antonin Artaud, Roger Gilbert-Lecomte, Jack Kerouac, Joë Bousquet, Jean-Pierre Duprey, Hermann Melville), et de l’hommage aux lieux « électifs » (Venise, New York, Bénarès, etc).
Zéno Bianu consacre également un chapitre aux grandes figures jazzistiques qui l’ont inspiré, notamment Thelonious Monk et John Coltrane.
Il s’agit ici, encore et toujours, de transmettre quelque chose d’irremplaçable : une présence ardente au monde, une subversion féerique, un retour de présence.

D’un univers funambule

Gallimard - 2017

Avec ce nouveau recueil, D’un univers funambule, Zéno Bianu présente sans doute son livre le plus accompli, en ce sens qu’il orchestre avec une stupéfiante maîtrise et une véritable harmonie l’ensemble de toutes ses « voix ». Il est actuellement le seul qui puisse passer ainsi par tant de portes à la fois sans qu’il y ait dispersion ni dissonance. Rare prodige, en effet, que celui d’un poète qui, dans un même livre, convoque l’héritage du Grand Jeu, le jazz, le rock, l’Orient, voire les dernières découvertes de l’astrophysique ! Car cet univers funambule, accueillant à la lumière, au vertige et à l’amour, ne tient pas qu’à un fil. Il explore un espace aimanté par-delà le chaos des temps. Il se veut le grand continuum des éclats d’éternité qui échappent aux tisseuses de néant. Il entend faire vibrer encore et toujours la haute note insubmersible de la vie.

Infiniment proche et le désespoir n'existe pas

Infiniment proche et le désespoir n’existe pas

Gallimard - 2016

Né à Paris le 28 juillet 1950, Zéno Bianu est poète, dramaturge, essayiste, traducteur et auteur d’anthologies. Revendiquant une œuvre multiforme qui ne craint pas de tout interroger, il peut ainsi être lu tout au long de cette anthologie comme celui qui a créé une sorte de poème-randonnée, dont l’architecture d’ensemble, en modulations et variations constantes, invite à reconsidérer la poésie comme une forme ultime d’engagement existentiel.
« De la Grammaire des étoiles au Prénom du visage, du Val des merveilles à l’Île du dedans, entre Invocation et Féerie, entre Virgules du vide et Méditations sur le blanc, avec Artaud, Coltrane et Pollock, avec Roger Gilbert-Lecomte, Brian Jones et Zoran Music, les poèmes recueillis dans Infiniment proche composent une sorte de mandala vivant. Lignes de vie, lignes de cœur, lignes de faille – ils transmettent un horizon. "Dans l’affection et le bruit neufs", définitivement. » écrivait Zéno Bianu dès la publication d’Infiniment proche.
Dix ans plus tard, avec Le désespoir n’existe pas, toujours intensément en prise avec le balancier de la vie, il amplifie le pari farouche qui l’engage à transformer le pire en force d’ascension, à tenir parole sans cesser de reprendre souffle. Dans une époque vouée à la déréliction et à un renoncement hypnotique, la poésie de Zéno Bianu s’impose comme une ardente rupture, une submersion féérique.
Il est le seul qui ose donner à entendre un Credo où se conjuguent le jazz, la beat generation, le Grand Jeu et l’Orient. Le seul à explorer un espace aimanté par-delà le chaos des temps, puisqu’il est, selon Charles Dobzynski : « le saxophoniste couleur blues d’une poésie toujours ouverte sur le large ».


Satori express

Satori express

Le Castol Astral - 2016

Après quatre recueils dédiés à Chet Baker, Jimi Hendrix, John Coltrane et Bob Dylan (Le Castor Astral, 2008 à 2014), où il tentait de restituer la note bleue de ces icones porteuses d’énergie, Zéno Bianu s’attache ici à poursuivre son « autoportrait poétique » commencé avec Infiniment Proche et Le désespoir n’existe pas (Gallimard, 2000 et 2010).
À la fois célébration, méditation et variation, Satori Express revisite une certaine tradition de l’éloge (Antonin Artaud, Roger Gilbert-Lecomte, Jack Kerouac, Joë Bousquet, Jean-Pierre Duprey, Hermann Melville), et de l’hommage aux lieux « électifs » (Venise, New York, Bénarès, etc).
Zéno Bianu consacre également un chapitre aux grandes figures jazzistiques qui l’ont inspiré, notamment Thelonious Monk et John Coltrane.
Il s’agit ici, encore et toujours, de transmettre quelque chose d’irremplaçable : une présence ardente au monde, une subversion féerique, un retour de présence.

Remise du Prix Robert Ganzo

Avec Zéno Bianu, Alain Borer, Claudine Delaunay - Saint-Malo 2017

Avec Zéno Bianu, Alain Borer, Claudine Delaunay