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Eux & Nous

Actes Sud

Quand Bibijan, bientôt octogénaire, se résout enfin, sous la pression de ses deux filles, à quitter Téhéran, elle a pour destination Los Angeles, siège d’une vaste communauté iranienne en exil, où son aînée, Goli, a fondé une effrayante famille qui se veut plus américaine que nature. Mais la vieille dame n’est pas davantage attirée par Paris, où vit sa cadette, Lili, artiste conceptuelle bohème, dont sa mère a découvert non sans répulsion l’appartement incommode sous les toits d’une décevante Ville Lumière. Armée de la précieuse “carte verte” dont chacun ne cesse en vain de lui vanter les vertus, Bibijan, qui ne vit plus, de fait, que pour connaître le sort de son fils, Ali, mystérieusement disparu dans les montagnes kurdes, navigue, ballottée entre ses filles qui se disputent son destin, dans les décors d’un Occident dont l’a d’emblée révulsée le matérialisme éhonté qui semble avoir gravement contaminé l’exil de ses compatriotes.
À travers le destin d’une famille incarnant une communauté aux mille visages qui transcende les frontières, Bahiyyih Nakhjavani dresse, sous les dehors d’une satire jubilatoire, l’attachant portrait, toutes générations confondues, d’un peuple qui, déchiré par la succession des tyrannies anciennes et nouvelles, et désormais seulement relié par l’usage de la langue ancestrale partagée, ne cesse d’osciller entre nostalgie et déni, offrant ainsi, sur l’histoire d’une nation régulièrement placée sous les feux de l’actualité la plus névralgique, un éclairage aussi inédit que subversif.

Traduit de l’anglais par Christine Le Bœuf


Revue de presse

  • "D’une Perse mythique à la poudrière que l’Iran représente de nos jours, Bahiyyih Nakhjavani dresse, à travers un regard lucide, tendre, parfois excédé, qui reflète l’attachement reliant la romancière aux siens, une série de portraits de la communauté iranienne déchirée par l’exil et la succession des tyrannies, anciennes et nouvelles." (France Culture)
Eux & Nous

Eux & Nous

Actes Sud - 2016

Quand Bibijan, bientôt octogénaire, se résout enfin, sous la pression de ses deux filles, à quitter Téhéran, elle a pour destination Los Angeles, siège d’une vaste communauté iranienne en exil, où son aînée, Goli, a fondé une effrayante famille qui se veut plus américaine que nature. Mais la vieille dame n’est pas davantage attirée par Paris, où vit sa cadette, Lili, artiste conceptuelle bohème, dont sa mère a découvert non sans répulsion l’appartement incommode sous les toits d’une décevante Ville Lumière. Armée de la précieuse “carte verte” dont chacun ne cesse en vain de lui vanter les vertus, Bibijan, qui ne vit plus, de fait, que pour connaître le sort de son fils, Ali, mystérieusement disparu dans les montagnes kurdes, navigue, ballottée entre ses filles qui se disputent son destin, dans les décors d’un Occident dont l’a d’emblée révulsée le matérialisme éhonté qui semble avoir gravement contaminé l’exil de ses compatriotes.
À travers le destin d’une famille incarnant une communauté aux mille visages qui transcende les frontières, Bahiyyih Nakhjavani dresse, sous les dehors d’une satire jubilatoire, l’attachant portrait, toutes générations confondues, d’un peuple qui, déchiré par la succession des tyrannies anciennes et nouvelles, et désormais seulement relié par l’usage de la langue ancestrale partagée, ne cesse d’osciller entre nostalgie et déni, offrant ainsi, sur l’histoire d’une nation régulièrement placée sous les feux de l’actualité la plus névralgique, un éclairage aussi inédit que subversif.

Traduit de l’anglais par Christine Le Bœuf


Revue de presse

  • "D’une Perse mythique à la poudrière que l’Iran représente de nos jours, Bahiyyih Nakhjavani dresse, à travers un regard lucide, tendre, parfois excédé, qui reflète l’attachement reliant la romancière aux siens, une série de portraits de la communauté iranienne déchirée par l’exil et la succession des tyrannies, anciennes et nouvelles." (France Culture)
La femme qui lisait trop

La femme qui lisait trop

Actes Sud - 2008

Téhéran, deuxième moitié du XIXème siècle : la cour du Shah fourmille d’intrigues de palais, de complots et autres tentatives d’assassinats : scène classique sur laquelle fait un jour irruption une poétesse fort lettrée dont les textes semblent agir sur chacun, dans le royaume, comme de puissants catalyseurs d’énergies subversives - hérétiques... ? Dans cet envoûtant roman doté d’une incroyable énergie narrative et qui a le langage pour héros véritable, Bahiyyih Nahkjavani délivre une admirable réflexion sur le pouvoir, qu’il soit séculier ou symbolique, et sur la manière dont il est exercé selon qu’il est détenu par les hommes ou par les femmes. Fondé sur des faits historiques réels que la fiction transcende, il conduit sans coup férir le lecteur à se mettre en quête d’autres vérités - celle qu’un réel surévalué trop souvent occulte.

Traduit de l’anglais par Christine Le Bœuf.

Le nom du monde est poésie

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Colum MCCANN, Bahiyyih NAKHJAVANI et Titi ROBIN - Saint-Malo 2008


Avec Colum MCCANN, Bahiyyih NAKHJAVANI et Titi ROBIN

Migrations intérieures

Avec Bahiyyih Nakhjavani, Andrei Ivanov, Joël Haroche - Saint-Malo 2017

Avec Bahiyyih Nakhjavani, Andrei Ivanov, Joël Haroche
Animé par Hubert Artus