« La littérature raconte ce que l’histoire officielle dissimule. » Luis Sepúlveda
Juan Belmonte a déposé les armes depuis des années, il vit en Patagonie près de la mer avec sa compagne, Verónica, qui ne s’est pas encore complètement relevée des tortures qu’elle a subies sous la dictature de Pinochet. Mais les services secrets russes qui connaissent ses talents de guérillero et de sniper vont le forcer à leur prêter main forte.
À l’autre bout du monde, un groupe de cosaques nostalgiques a décidé de libérer le descendant du dernier ataman, Miguel Krassnoff. Fils des cosaques russes qui ont participé à la Deuxième Guerre mondiale dans les régiments SS, Krassnoff est devenu général de l’armée de Pinochet, avant d’être emprisonné à Santiago pour sa participation à la répression et à la torture pendant la dictature militaire. Et Belmonte a de bons motifs de haïr “le cosaque”, des motifs très personnels.
De la Russie de Trotski au Chili de Pinochet, de l’Allemagne d’Hitler à la Patagonie d’aujourd’hui, La Fin de l’histoire traverse le XXe siècle tout entier.
Traduit de l’espagnol (Chili)par David Fauquemberg
Revue de presse :
- « De Trotski à Poutine, La Fin de l’histoire traverse au pas de charge le XXe siècle et ses utopies sanglantes. »
Thierry Gandillot, Les Échos
- « Sepúlveda, magnifique conteur, nous attrape par le suspense, croisant la fourberie du stratagème politique et l’instinct trivial de la vengeance, avec, à défaut d’humour, une tendresse et un humanisme salvateurs. »
Anne Berthod, La Vie
- « Sepúlveda, dans un roman parfois explosif, sait laisser aussi la place à la poésie, l’amour, l’humanité et c’est bien avec le regret d’un texte certainement trop court qu’on referme ce roman. »
Nyctalopes