Un roman russe fulgurant, une plongée dans l’immensité sibérienne, qui conte l’éternel affrontement entre désir de liberté et asservissement au pouvoir. Porté par une seule devise, Volia volnaïa, « Libre liberté », une très forte quête identitaire, avec, en toile de fond, le tableau contrasté de la Russie d’aujourd’hui, tiraillée entre tradition et modernité.
– Avec cinq mecs qui voudraient bien se mouiller, on les aurait désarmés ! Tous les flics de la région ! Une demi-journée aurait suffi ! Ils sont complètement ramollos, ils explosent de mauvaise graisse ! Il faudrait les enfermer dans leur cage à singes. Si tout le monde, si le peuple tout entier se met à parler, la vérité éclatera au grand jour ! Il faut juste que les gens le veuillent, qu’ils comprennent que c’est à eux de faire la loi ici, pas aux chefs ! (L’Étudiant se tut d’un air éloquent, les yeux écarquillés, le doigt pointé en l’air.) Kobiak, c’est un brave gars ! On a le droit de défendre notre honneur ! Avec les moyens qu’on a. Nous n’en avons pas d’autres, on nous les a volés. On nous a laminés mais on fait semblant que tout va bien.
Traduit du Russe par Luba Jurgenson
Revue de presse :
- « Une histoire plurielle, puissamment naturaliste et morale [...] une histoire aussi actuelle qu’éternelle, de celles où l’homme appartient à la terre, et non l’inverse. »
Hubert Artus, Lire
- « D’où vient la puissance de ce premier roman écrit sur le tard ? De son lyrisme, bien sûr, de son humanité, évidemment, et surtout du fait qu’il remet au goût du jour une question fondatrice de la littérature russe : à quoi bon vivre si l’on ne sait pas pour quoi l’on serait prêt à mourir ?" »
Le Figaro magazine, Elisabeth Barrillé
- « Un western politico-policier dans la Russie polaire post-soviétique [...]. Un grand roman porté par un époustouflant sens du détail et de l’épopée. »
La Provence, Jean-Rémi Barland