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Cadavre Expo

Seuil

Il était une fois, dans les ruines d’un pays déchiré par la guerre et la terreur, des assassins transformés en artistes, et leurs victimes en œuvres d’art ; des soldats morts écrivant des romans d’outre-tombe ; des lapins pondant des œufs ; un sourire refusant de s’effacer d’un visage ; des couteaux disparaissant par magie ; des fantômes et des djinns ; des hommes cherchant par tous les moyens à fuir, sur les routes de l’exil ou de l’asile, l’effroi d’une existence tout entière régie par le théâtre de l’absurde et de la cruauté.

Les quinze nouvelles qui composent ce recueil déploient un univers d’une violence inouïe et d’une rare noirceur – illuminé cependant par l’enchantement de la poésie, de l’humour et de l’imagination. Entre le rire et la rage, l’insoutenable et le merveilleux, le trivial et le sublime, Cadavre Expo nous fait visiter le musée des horreurs de notre inhumanité quotidienne. Mais Hassan Blasim, jeune écrivain visionnaire, transcende l’atrocité pour nous offrir le tableau d’un monde carnavalesque singulièrement vivant.

Nouvelles traduites de l’arabe (Irak) par Emmanuel Varlet


Revue de presse

  • "Éditeurs et critiques anglo-saxons qui l’ont découvert et récompensé bien avant la France ont trouvé à Blasim des influences prestigieuses allant donc du maître de Buenos Aires à Kafka en passant par le rude Écossais Irvin Welsh. On entend distinctement leur petite musique au fil des pages de Cadavre expo, où domine surtout la plume élégante et incroyablement imaginative d’un enfant du pays ayant choisis la palette complète complète des artifices de la littérature pour à la fois mette à distance l’interminable calvaire des Irakiens sans rien cacher ds fleuves de sang et d’abominations dont ils sont victimes et acteurs. C’est bien une expo de cadavres mais dans un livre digne et follement drôle." (Alain Léauthier, Marianne)
  • “De ses quinze courtes nouvelles, on sort éberlué, terrassé, mais magnifiquement vivant.” (Eglal Errera, Le Monde)
  • “Malgré la noirceur, chez l’écrivain et cinéaste né à Bagdad en 1973 et résidant en Finlande depuis 2004 (ses livres sont censurés dans les pays arabes), la beauté surréaliste et l’humour ne sont pas en Reste. C’est Kafka meets Lautréamont, ou Gogol en Irak.” (Sean J. Rose, Livres Hebdo)
  • "Blasim compte assurément parmi les figures de proue de la nouvelle génération littéraire arabophone.” (Jean-Marie Dinh, La Marseillaise)
Cadavre Expo

Cadavre Expo

Seuil - 2017

Il était une fois, dans les ruines d’un pays déchiré par la guerre et la terreur, des assassins transformés en artistes, et leurs victimes en œuvres d’art ; des soldats morts écrivant des romans d’outre-tombe ; des lapins pondant des œufs ; un sourire refusant de s’effacer d’un visage ; des couteaux disparaissant par magie ; des fantômes et des djinns ; des hommes cherchant par tous les moyens à fuir, sur les routes de l’exil ou de l’asile, l’effroi d’une existence tout entière régie par le théâtre de l’absurde et de la cruauté.

Les quinze nouvelles qui composent ce recueil déploient un univers d’une violence inouïe et d’une rare noirceur – illuminé cependant par l’enchantement de la poésie, de l’humour et de l’imagination. Entre le rire et la rage, l’insoutenable et le merveilleux, le trivial et le sublime, Cadavre Expo nous fait visiter le musée des horreurs de notre inhumanité quotidienne. Mais Hassan Blasim, jeune écrivain visionnaire, transcende l’atrocité pour nous offrir le tableau d’un monde carnavalesque singulièrement vivant.

Nouvelles traduites de l’arabe (Irak) par Emmanuel Varlet


Revue de presse

  • "Éditeurs et critiques anglo-saxons qui l’ont découvert et récompensé bien avant la France ont trouvé à Blasim des influences prestigieuses allant donc du maître de Buenos Aires à Kafka en passant par le rude Écossais Irvin Welsh. On entend distinctement leur petite musique au fil des pages de Cadavre expo, où domine surtout la plume élégante et incroyablement imaginative d’un enfant du pays ayant choisis la palette complète complète des artifices de la littérature pour à la fois mette à distance l’interminable calvaire des Irakiens sans rien cacher ds fleuves de sang et d’abominations dont ils sont victimes et acteurs. C’est bien une expo de cadavres mais dans un livre digne et follement drôle." (Alain Léauthier, Marianne)
  • “De ses quinze courtes nouvelles, on sort éberlué, terrassé, mais magnifiquement vivant.” (Eglal Errera, Le Monde)
  • “Malgré la noirceur, chez l’écrivain et cinéaste né à Bagdad en 1973 et résidant en Finlande depuis 2004 (ses livres sont censurés dans les pays arabes), la beauté surréaliste et l’humour ne sont pas en Reste. C’est Kafka meets Lautréamont, ou Gogol en Irak.” (Sean J. Rose, Livres Hebdo)
  • "Blasim compte assurément parmi les figures de proue de la nouvelle génération littéraire arabophone.” (Jean-Marie Dinh, La Marseillaise)