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Le Noyau blanc

Métailié

Rüdiger Stolzenburg a presque la soixantaine. Chargé de cours à l’université de Leipzig, il n’a aucune chance de voir sa carrière universitaire progresser – son champ de recherches, le librettiste et topographe Weiskern, n’intéresse personne, et de toute façon c’est le département tout entier qui est menacé. Sa vie privée n’est guère plus enthousiasmante, bien qu’il collectionne les femmes, jeunes, voire même très jeunes, et piétine allègrement l’amour de la seule femme qui tienne vraiment à lui. De plus le fisc vient de lui notifier un redressement d’impôts qu’il ne peut absolument pas payer
Rüdiger croit voir sa chance tourner quand une proposition lui parvient via Internet : un collectionneur cherche un acquéreur pour des manuscrits inédits et inconnus de Weiskern. Pris d’une passion furieuse pour ces textes, il remue ciel et terre pour trouver l’argent, et envisage même de se laisser acheter en échange d’un diplôme.
Christoph Hein analyse à sa manière sobre et incisive la façon dont la chute du Mur et la réunification ont profondément modifié le cours de la vie des Allemands de l’Est. Son héros, naïf, mal à l’aise avec les règles d’une société dans laquelle chacun est en concurrence avec tous pour conquérir sa place au soleil, est l’éternel perdant de ce nouvel ordre du monde.


Revue de presse

  • “L’écrivain de l’ancienne RDA, plongé dans le nouvel ordre des choses, n’a rien perdu de sa perçante acuité. Obstinément rigoureux, tranquillement implacable.” (Jean-Claude Lebrun, L’Humanité)
  • “Dans un style sobre (narration factuelle au présent de l’indicatif, peu ou pas de psychologie) et sur un ton réaliste et légèrement caustique, Hein offre un portrait pathétique du travailleur intellectuel moderne, espèce en voie de d’extinction au milieu d’un monde gouverné par la violence décomplexée et l’argent-roi. Le roman, malgré tout, ne manque pas de drôlerie. Stolzenburg, en fait, parvient à nous faire rire de lui-même. prouvant qu’il reste toujours le détachement et l’autodérision, pour rester digne dans la débâcle.“ (Bernard Quiriny, L’Opinion)
Le Noyau blanc

Le Noyau blanc

Métailié - 2016

Rüdiger Stolzenburg a presque la soixantaine. Chargé de cours à l’université de Leipzig, il n’a aucune chance de voir sa carrière universitaire progresser – son champ de recherches, le librettiste et topographe Weiskern, n’intéresse personne, et de toute façon c’est le département tout entier qui est menacé. Sa vie privée n’est guère plus enthousiasmante, bien qu’il collectionne les femmes, jeunes, voire même très jeunes, et piétine allègrement l’amour de la seule femme qui tienne vraiment à lui. De plus le fisc vient de lui notifier un redressement d’impôts qu’il ne peut absolument pas payer
Rüdiger croit voir sa chance tourner quand une proposition lui parvient via Internet : un collectionneur cherche un acquéreur pour des manuscrits inédits et inconnus de Weiskern. Pris d’une passion furieuse pour ces textes, il remue ciel et terre pour trouver l’argent, et envisage même de se laisser acheter en échange d’un diplôme.
Christoph Hein analyse à sa manière sobre et incisive la façon dont la chute du Mur et la réunification ont profondément modifié le cours de la vie des Allemands de l’Est. Son héros, naïf, mal à l’aise avec les règles d’une société dans laquelle chacun est en concurrence avec tous pour conquérir sa place au soleil, est l’éternel perdant de ce nouvel ordre du monde.


Revue de presse

  • “L’écrivain de l’ancienne RDA, plongé dans le nouvel ordre des choses, n’a rien perdu de sa perçante acuité. Obstinément rigoureux, tranquillement implacable.” (Jean-Claude Lebrun, L’Humanité)
  • “Dans un style sobre (narration factuelle au présent de l’indicatif, peu ou pas de psychologie) et sur un ton réaliste et légèrement caustique, Hein offre un portrait pathétique du travailleur intellectuel moderne, espèce en voie de d’extinction au milieu d’un monde gouverné par la violence décomplexée et l’argent-roi. Le roman, malgré tout, ne manque pas de drôlerie. Stolzenburg, en fait, parvient à nous faire rire de lui-même. prouvant qu’il reste toujours le détachement et l’autodérision, pour rester digne dans la débâcle.“ (Bernard Quiriny, L’Opinion)

Idéologies : la peur du vide, difficile liberté

Avec Christophe Hein, Gérard Mordillat, Jaroslav Rudis, Pascal Manoukian - Saint-Malo 2017

Avec Christophe Hein, Gérard Mordillat, Jaroslav Rudis, Pascal Manoukian
Animé par Hubert Artus