A l’image du romancier américain Morgan Robertson, qui raconta le naufrage du Titanic avec quatorze années d’avance, les créateurs semblent disposer d’un accès privilégié vers l’avenir, qui leur permet d’anticiper les guerres, les dictatures ou les catastrophes naturelles. Prendre la mesure de cette capacité prémonitoire ne devrait pas seulement inciter à leur confier des responsabilités politiques et à les associer aux recherches de la science, mais aussi à remettre en cause notre lecture des oeuvres ainsi que notre représentation de l’histoire littéraire et artistique.
Revue de presse :
"Ce provocateur élégant sait parler de choses graves avec légèreté - et inversement -, maniant l’humour pour dire des choses très profondes."
Philippe Chevilley, Les Échos
"Proposition assez folle et peu platonicienne mais qui se soutient chez le critique de preuves et d’arguments tous impressionnants."
Jacques Dubois, Diacritik
“Entrer dans un livre de Pierre Bayard, c’est toujours pénétrer dans un monde un peu vertigineux, où l’humour le dispute au sérieux, à moins que ce ne soit le contraire.”
Julie Clarini, Le Monde des Livres