Il n’a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin – d’instinct.
Alors commence la rencontre avec les hommes : les habitants d’un hameau perdu, Brabek l’ogre des Carpates, philosophe et lutteur de foire, l’amour combien charnel avec Emma, mélomane lumineuse, à la fois sœur, amante, mère. « C’est un temps où le garçon commence à entrevoir de quoi pourrait bien être, hélas, constituée l’existence : nombre de ravages et quelques ravissements. » Puis la guerre, l’effroyable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de ce que l’on nomme la civilisation.
Itinéraire d’une âme neuve qui s’éveille à la conscience au gré du hasard et de quelques nécessités, ponctué des petits et grands soubresauts de l’Histoire, le Garçon est à sa façon singulière, radicale, drôle, grave, l’immense roman de l’épreuve du monde.
Revue de presse
« De ce roman on sort époustouflé (...) Marcus Malte est décidément un auteur étonnant, oscillant entre poésie, roman noir et épopée, il a l’art de surprendre et c’est un délice pour le lecteur. » Libération
« Marcus Malte a du culot et une ambition bien placée. Son écriture ne cesse de changer selon les circonstances du roman, tantôt poétique et roulante, tantôt âpre et violente. L’auteur ouvre mille pistes et ne les referme jamais pour nous parler des chaos du monde et de son humanité effrayante. » Télérama