En complicité avec Olivier Roellinger.
Troisième année, de ce nouvel espace, avec à la barre le grand chef Olivier Roellinger, alternant rencontres gourmandes, lectures et dégustations (avec cette année, tout à côté, les cuisines du Belem qui, on s’en doute bien, ne vont pas rester inactives) - de toute évidence pour le plus grand bonheur des festivaliers. Flâneries cette année avec Bernard Pivot, Gérard Oberlé, Bruno Quenioux dans les saveurs délicieuses des mots du vin à travers les âges, et flâneries dans celles du sucre, qui nous invitent à ouvrir les coffres au trésor de l’enfance, en compagnie de Christine Ferber, la reine des confiseuses, quelques historiens et écrivains gourmands comme Erik Orsenna, ou érotomanes déclarés du miel, plongées voluptueuses et érudites dans le monde de l’olive avec Jacques Bonnadier, avant de s’affronter aux cuisines du feu avec Olivier Etcheverria — celui des piments, qui donnent tant de goût à l’existence — verser une larme d’émotion en écoutant quelques écrivains évoquer les cuisines de leurs grands-mères, goûter avec d’autres la saveur des mots de la cuisine, découvrir l’histoire surprenante de restaurants, frissonner pour rire à ce qui lie le goût des meurtres et celui de la cuisine dans le polar oriental, tendre l’oreille à ce qui se chuchote entre femmes dans le secret des cuisines : toutes les saveurs du monde, décidément.