Événement littéraire aux États-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux de l’auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l’évocation d’une amitié mise à mal par l’Histoire se confond avec le portrait d’un continent déchiré, il pousse plus loin encore l’exploration de l’exil et du déracinement.
Isaac, un jeune Africain, est venu aux États-Unis dans le cadre d’un programme d’échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l’a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d’une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher.
Du chaos de l’Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l’écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d’Helen et d’Isaac, saisit les paradoxes de l’Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes.
« Un roman étincelant, profondément émouvant. » The New York Times
Revue de presse :
- « C’est un livre de maturité de ce romancier majeur de la diaspora africaine, qui sait si bien mêler ici et ailleurs, optimisme et gravité, guerre et paix. Il y a du Tolstoï et du Walt Whitman dans cette voix élégiaque et solitaire, qui « contient des multitudes. »
RFI - « Réfugiés ? On en arrive à ce nouvel opus, le troisième, dans le déploiement de ce qui s’appelle une œuvre. Dans Tous nos noms, Mengestu passe un nouveau cap et gagne encore en profondeur. »
Le Point