Bibliothèque

Étrangers au coin du pourpre

La Passe du vent

Aujourd’hui, avec Étrangers au coin du pourpre, c’est un ouvrage de poésie à part entière, un ouvrage de poésie très personnel qui nous est confié, un véritable premier ouvrage de poésie ! Jusqu’à ce jour, en effet, Maya Ombasic s’était surtout fait connaître par des récits en prose : Chroniques du lézard (éditions Marchand de feuilles, 2007) et Rhadamanthe (éditions Marchand de feuilles, 2009).

Maya Ombasic publie peu. Mais elle poursuit, inlassablement, sa quête poétique presque depuis toujours, grâce à un fort, et surprenant, « nomadisme » que l’on dit inscrit dans ses gènes. Naissance en Bosnie-Herzégovine, enfance suisse, adolescence et passage éclair à La Havane, son havre d’amour et d’imagination où elle retourne depuis régulièrement, et âge adulte, et vie professionnelle, enfin, à Montréal, au Québec, sa nouvelle patrie.

Les poèmes ici rassemblés interrogent le monde et notre temps, dans une langue dépouillée, sur le fil d’un lyrisme affirmé mais aux nombreux accents de fragilité nue. Dans Étrangers au coin du pourpre, Maya Ombasic exprime son sentiment amoureux, revendique l’inachevé comme la nature véritable de tous, et donne aussi de la voix en nous laissant partager ses émotions. Contrairement aux proses qu’habituellement elle nous propose, l’écriture de ses poèmes s’inscrit tout naturellement dans une écriture ayant quelque chose à voir avec l’oralité.

Mostarghia

Mostarghia

VLB Éditeur - 2016

Mostar, dans le sud de la Bosnie-Hezégovine, est une ville idyllique entourée de collines ensoleillées. La cité médiévale est traversée par la Neretva, le fleuve émeraude qui charrie jusqu’à l’Adriatique la douceur de vivre dans la « vallée des arbres sucrés », où naître chrétien ou musulman, serbe ou croate, est la dernière des choses qui comptent. C’est là que vit la jeune Maya quand les obus se mettent à tomber, d’abord un à un, puis en pluie drue sur la Yougoslavie.
Dans l’abri anti-bombardements, les scènes tragicomiques que rapportent les habitants hilares n’empêchent pas la réalité du massacre de filtrer : la guerre est là, elle va durer, il faut partir. Maya et son petit frère s’enfuient dans la caravane des gitans ; ils retrouveront leurs parents à Split, d’où la famille s’embarquera avec d’autres réfugiés pour un exil qui la mènera en Suisse, puis au Canada.
Tout au long de ce périple, Maya grandit et s’éduque, poursuivant jusqu’à Cuba un dialogue enflammé avec son peintre de père, homme blessé, prophétique, emporté, balkanique jusqu’au bout des ongles. La résignation révoltée de Nenad, ses enthousiasmes d’enfant cent fois déçus, ses explications savantes sur l’indigence des mots pour dire la vérité du monde et des coeurs scandent le texte sensible et baroque de Maya Ombasic, qui signe avec Mostarghia son livre le plus autobiographique.


Revue de presse :

  • « Livre hommage bouleversant traversé de tendresse et de lucidité, Mostarghia est porté par la voix forte et sensible de Maya Ombasic qui nous fait entrevoir l’envers plus sombre de l’exil. Magnifique. »
    Le Devoir

Étrangers au coin du pourpre

La Passe du vent - 2011

Aujourd’hui, avec Étrangers au coin du pourpre, c’est un ouvrage de poésie à part entière, un ouvrage de poésie très personnel qui nous est confié, un véritable premier ouvrage de poésie ! Jusqu’à ce jour, en effet, Maya Ombasic s’était surtout fait connaître par des récits en prose : Chroniques du lézard (éditions Marchand de feuilles, 2007) et Rhadamanthe (éditions Marchand de feuilles, 2009).

Maya Ombasic publie peu. Mais elle poursuit, inlassablement, sa quête poétique presque depuis toujours, grâce à un fort, et surprenant, « nomadisme » que l’on dit inscrit dans ses gènes. Naissance en Bosnie-Herzégovine, enfance suisse, adolescence et passage éclair à La Havane, son havre d’amour et d’imagination où elle retourne depuis régulièrement, et âge adulte, et vie professionnelle, enfin, à Montréal, au Québec, sa nouvelle patrie.

Les poèmes ici rassemblés interrogent le monde et notre temps, dans une langue dépouillée, sur le fil d’un lyrisme affirmé mais aux nombreux accents de fragilité nue. Dans Étrangers au coin du pourpre, Maya Ombasic exprime son sentiment amoureux, revendique l’inachevé comme la nature véritable de tous, et donne aussi de la voix en nous laissant partager ses émotions. Contrairement aux proses qu’habituellement elle nous propose, l’écriture de ses poèmes s’inscrit tout naturellement dans une écriture ayant quelque chose à voir avec l’oralité.