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Ô nuit, ô mes yeux

P.O.L.

Dans ce roman vrai et illustré (plus de 400 illustations sur 576 pages) il y a les cabarets du Caire, les studios, villas, casinos du Caire, les maris, les amants, l’alcool, les somnifères, l’argent, les suicides, les brownings, les scandales, les palaces, et même le chant, la musique, la voix, les ovations, les triomphes, la gloire. Il y a l’audace, le génie, l’aventure, la tragédie. Il y a des poètes et des émirs, des danseuses, des banquiers, des officiers, des imams, des cheikhs, des actrices, des khawagates, des musiciens, des vamps, des noctambules, des révoltés, des sultans, des pachas, des beys, des espionnes, des prodiges, des rois d’Egypte et la cour. D’éminents journalistes, de célèbres compositeurs, des patronnes de clubs, des grands chambellans, des joueurs de oud, des astres de l’orient. Il y a la petite paysanne du delta et la princesse druze, le fils du muezzin et le chanteur solitaire, la star juive et le colonel héroïque. Il y a Asmahan, Oum Kalthoum, Abdelwahab, Farid el Atrache, Samia Gamal, Leila Mourad, Nour el Hoda, Sabah, Fayrouz. Il y a la classe, le glamour, la touche, le style. Il y a l’amour, la passion, la haine, la vengeance. Il y a des verres et des cigarettes, des cartes à jouer, des jetons, des dés, des bijoux, des drapeaux, des corans. Il y a les cinémas de Beyrouth, les palais de Damas, les quais d’Alexandrie, les rues de Jérusalem, la cour de Bagdad. Il y a la radio, les disques, les micros, les caméras, les génériques, les néons, le rideau, l’orchestre, le concert, le public, la transe. Il y a la voix des Arabes. Il y a les grands hôtels, le Saint-Georges, le King David, l’Orient Palace, le Mena House, Il y a la chute de l’empire ottoman et il y a la guerre en Palestine, il y a la prise du canal de Suez et la défaite de 1967, il y a un siècle au Proche-Orient.


Revue de presse :

  • « Oum Kalthoum, Asmahan, Fayrouz... Dans son nouveau roman graphique, l’artiste libanaise Lamia Ziadé redonne voix à ces femmes qui firent rayonner la culture arabe. Une chanson de geste glamour et tragique. »
    Les Inrocks
  • « Les très nombreux dessins sont magnifiques, on croirait qu’ils ont été faits à l’encre, à l’aquarelle et au pastel. En fait, tout est à la gouache. Lamia Ziadé nous montre les couleurs et les lumières d’une société extravagante où se mêlaient rois, émirs, diplomates, généraux, poètes, princesses, banquiers et producteurs, Orientaux et Occidentaux de toutes religions et nationalités […] L’auteur nous peint une époque incroyable de liberté, d’énergie, de gaîté et d’excès en tous genres. »
    Libération
Ô nuit, ô mes yeux

Ô nuit, ô mes yeux

P.O.L. - 2015

Dans ce roman vrai et illustré (plus de 400 illustations sur 576 pages) il y a les cabarets du Caire, les studios, villas, casinos du Caire, les maris, les amants, l’alcool, les somnifères, l’argent, les suicides, les brownings, les scandales, les palaces, et même le chant, la musique, la voix, les ovations, les triomphes, la gloire. Il y a l’audace, le génie, l’aventure, la tragédie. Il y a des poètes et des émirs, des danseuses, des banquiers, des officiers, des imams, des cheikhs, des actrices, des khawagates, des musiciens, des vamps, des noctambules, des révoltés, des sultans, des pachas, des beys, des espionnes, des prodiges, des rois d’Egypte et la cour. D’éminents journalistes, de célèbres compositeurs, des patronnes de clubs, des grands chambellans, des joueurs de oud, des astres de l’orient. Il y a la petite paysanne du delta et la princesse druze, le fils du muezzin et le chanteur solitaire, la star juive et le colonel héroïque. Il y a Asmahan, Oum Kalthoum, Abdelwahab, Farid el Atrache, Samia Gamal, Leila Mourad, Nour el Hoda, Sabah, Fayrouz. Il y a la classe, le glamour, la touche, le style. Il y a l’amour, la passion, la haine, la vengeance. Il y a des verres et des cigarettes, des cartes à jouer, des jetons, des dés, des bijoux, des drapeaux, des corans. Il y a les cinémas de Beyrouth, les palais de Damas, les quais d’Alexandrie, les rues de Jérusalem, la cour de Bagdad. Il y a la radio, les disques, les micros, les caméras, les génériques, les néons, le rideau, l’orchestre, le concert, le public, la transe. Il y a la voix des Arabes. Il y a les grands hôtels, le Saint-Georges, le King David, l’Orient Palace, le Mena House, Il y a la chute de l’empire ottoman et il y a la guerre en Palestine, il y a la prise du canal de Suez et la défaite de 1967, il y a un siècle au Proche-Orient.


Revue de presse :

  • « Oum Kalthoum, Asmahan, Fayrouz... Dans son nouveau roman graphique, l’artiste libanaise Lamia Ziadé redonne voix à ces femmes qui firent rayonner la culture arabe. Une chanson de geste glamour et tragique. »
    Les Inrocks
  • « Les très nombreux dessins sont magnifiques, on croirait qu’ils ont été faits à l’encre, à l’aquarelle et au pastel. En fait, tout est à la gouache. Lamia Ziadé nous montre les couleurs et les lumières d’une société extravagante où se mêlaient rois, émirs, diplomates, généraux, poètes, princesses, banquiers et producteurs, Orientaux et Occidentaux de toutes religions et nationalités […] L’auteur nous peint une époque incroyable de liberté, d’énergie, de gaîté et d’excès en tous genres. »
    Libération