À Kalep, ville du Sumal désormais contrôlée par le pouvoir brutal des islamistes, deux jeunes sont exécutés pour avoir entretenu une relation amoureuse.
Des résistants tentent de s’opposer à ce nouvel ordre du monde en publiant un journal clandestin. Défi lancé au chef de la police islamique dans un climat de tension insoutenable qui met en évidence des contradictions et brouille tous les repères sociaux. Mais la vie, à sa façon mystérieuse, reprend toujours ses droits.
Terre ceinte met en scène des personnages enfermés dans un climat de violence. L’écrivain sénégalais en profite pour interroger les notions de courage et de lâcheté, d’héroïsme et de peur, de responsabilité et de vérité. À travers des dialogues étonnamment vibrants, des temps narratifs puissants, la correspondance échangée par les mères des deux victimes, s’élabore une réflexion contemporaine sur une situation de terreur.
Revue de presse
- « Ce premier roman de Mohamed Mbougar Sarr (né en 1990 au Sénégal) est un coup de maître. (...) Il n’est pas négligeable que ce regard objectif sur la situation de l’Afrique en proie à des démons soit porté par un jeune Africain extrêmement doué. Cela nous change heureusement des critiques, fussent-elles fondées, composées de l’extérieur. »
L’Humanité - « Un livre magnifique qui nous fait pénétrer au cœur de l’âme des habitants d’une petite ville sahélienne, sous la coupe de milices islamistes qui font régner le silence et la terreur. (…) Il ne s’agit cependant pas d’un roman « à la mode », qui surferait sur la vague de l’« actualité djihadiste ». Non, « Terre ceinte » rejoint l’universel, en posant la question de savoir comment chacun de nous réagirait dans une situation de tyrannie et d’oppression - collaboration, résistance, lâcheté, héroïsme – sans proférer le moindre jugement. »
Le Monde - « Son premier roman, Terre Ceinte (éditions Présence africaine), est promis à un bel avenir… comme le montre le prix Ahmadou-Kourouma. »
Jeune Afrique - Ecoutez l’auteur dans l’émission « Les Grandes Questions » de Franz-Olivier Giesbert.