« Mon père a été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d’une Eglise pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle jusqu’en 1958. Un jour, il m’a dit que le Général l’avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m’a annoncé qu’il allait tuer de Gaulle. Et il m’a demandé de l’aider.
Je n’avais pas le choix.
C’était un ordre.
J’étais fier.
Mais j’avais peur aussi…
À 13 ans, c’est drôlement lourd un pistolet. »
Revue de presse :
- « "Profession du père", le roman bouleversant d’une folie familiale par Sorj Chalandon. »
France TV info - Culture box
- « Comment guérir de ses blessures d’enfance ? C’est l’enjeu de ce roman qui mêle petite et grande histoire. »
Télérama
- « Artisan en pleine possession de son art, l’auteur tente de répondre à la question posée à l’écolier qu’il fut : « Profession du père. »
L’Obs
- « Comme rarement dans ses oeuvres, Sorj Chalandon se met à nu et semble regarder enfin la vérité de son enfance en face. Une vérité pathétique que l’écrivain n’a pu mettre sur le papier qu’après le décès de son paternel. L’histoire est déchirante, douloureuse et le roman est lui sublime. »
Le Point