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L’homme au fond

L’Olivier

« Un jour que nous sommes affairés au fond du jardin, le vasistas s’ouvre et l’homme surgit, avec sa cigarette. Nous notons sa présence du coin de l’œil mais nous faisons comme si de rien n’était. Trois minutes plus tard, il n’y est plus, et l’un de nous dit à voix basse :

Encore lui.

Quoi, encore lui ?

Lui. À sa fenêtre.

Oui.

Nous déterrons. Nous remuons. Dos à lui qui n’est plus là, au-dessus de nous, comme un maton.

Mais nous, alors, de quoi sommes-nous prisonniers ? »

L'homme au fond

L’homme au fond

L’Olivier - 2015

« Un jour que nous sommes affairés au fond du jardin, le vasistas s’ouvre et l’homme surgit, avec sa cigarette. Nous notons sa présence du coin de l’œil mais nous faisons comme si de rien n’était. Trois minutes plus tard, il n’y est plus, et l’un de nous dit à voix basse :

Encore lui.

Quoi, encore lui ?

Lui. À sa fenêtre.

Oui.

Nous déterrons. Nous remuons. Dos à lui qui n’est plus là, au-dessus de nous, comme un maton.

Mais nous, alors, de quoi sommes-nous prisonniers ? »

Le bateau de fortune

Le bateau de fortune

Sarbacane - 2015

Rêverie et jeux merveilleux sur la plage !

Aujourd’hui, c’est l’été. Michao emmène à la plage Marguerite la chevrette et son ami le renardeau. Qui verra la mer le premier ? Mais arrivés sur place, ils s’aperçoivent qu’ils ont oublié pelles, seaux, ballons, maillots de bain ! Que faire, sinon rêver… et construire un bateau de fortune avec trois fois rien, puis le pousser vers l’horizon, loin, loin aussi loin que dans leurs rêves les plus fous ! Il faut « imaginer » , conclut Michao.

  • Le vent, le soleil, l’émotion légère d’un moment sur la plage, au début de l’été.
  • Un livre à lire en plissant les yeux, tant on est éclaboussé de lumière !
  • Par Stéphane Poulin, le « maestro » québécois de la lumière !