Michael Gomez a treize ans, il est un prodige du jeu d’échecs. Lorsqu’il connaît pour la première fois l’épreuve traumatisante de la défaite, il se réfugie dans la fascination qu’exerce sur lui Ruby Castle, une beauté célèbre pour ses rôles dans des films d’épouvante... et pour le meurtre de son mari lors d’un accès de jalousie. Mais le jeune joueur d’échecs n’est pas seul à nourrir des pensées secrètes à propos de Ruby Castle. C’est aussi le cas d’un marchand de livres anciens passionné de magie, de la maîtresse d’un poète qui fut lié jadis à Ruby, et aussi d’une jeune fille russe qui rêve aux stars du cinéma. Rien ne semble relier ces différents personnages, hormis l’emprise qu’exerce sur eux l’image de Ruby Castle – dont on ignore d’abord si elle est quelqu’un de réel ou bien un fantasme collectif.
Traduit de l’anglais par Bernard Sigaud.
Revue de presse
Et Nina Allan préfère aborder les idées de cette manière. « Plus j’avançais dans sa rédaction, plus Stardust se mettait à ressembler précisément à cette sorte de conversation - une conversation entre personnages disparates, dans laquelle l’élément commun était Ruby Castle, une actrice qui avait été la vedette de films d’épouvante et dont la propre vie avait été gâchée par une tragédie personnelle », explique-t-elle. Par l’irruption récurrente d’une référence commune, l’auteur crée une sorte de fantasmagorie collective.
https://www.liberation.fr/livres/2015/02/11/droit-de-passage_1200400