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Forcenés

Gallimard Folio

« Sorti d’un cauchemar d’eau et de froid, Anquetil traverse une foule au bord des pleurs, hommes, femmes et enfants au garde-à-vous sur ces côtes de Chevreuse où la légende est née. Cinq kilos perdus, peut-être plus, l’ovation immense du Parc des Princes et Janine immobile. Anquetil au sang de reptile s’effondre en larmes pour la première fois. »

Par-delà les portraits inouïs et les légendes vraies des champions de haute époque, sous les rafales d’images et le souffle de l’émotion, Philippe Bordas chante le lien intime du cyclisme avec la langue française. En rendant hommage à ces héros du peuple, à ces insoumis obsédés par la noblesse du geste, il nous offre un livre inclassable, manifeste anarchiste et bréviaire poétique, un chef-d’œuvre d’un lyrisme violent.

Chant furieux

Chant furieux

Gallimard - 2014

Photographe, Mémos est contacté par un éditeur pour suivre Zinedine Zidane jour et nuit, pendant trois mois, afin de réaliser un livre sur le champion en pleine gloire. Une connivence immédiate s’établit entre les deux hommes. Issus des quartiers difficiles, ils parlent la même langue. Par-delà le tourbillon de la vie de Zidane, prince des stades et idole médiatique, le roman raconte surtout la quête de Mémos, venu du parler rudimentaire et rageur des cités, parti à la conquête de la haute langue de Chrétien de Troyes, Rabelais, Saint-Simon et Céline.
Tissé à l’intention d’un ami aveugle admirateur de Zinedine, qui n’a jamais vu son visage ni ses dribbles virtuoses, le récit de Mémos prend une dimension épique et flamboyante, pour devenir une chanson de geste moderne. Faisant revivre la bande de gamins dépenaillés débarquant jadis à la gare du Nord comme des barbares, il ne se contente pas de rendre hommage à ces êtres que personne ne défend, il leur offre une existence de pleine lumière et invente pour eux un français riche et vivant, réconciliant la langue d’en bas et celle d’en haut, autour de la figure mythologique et solaire de Zinedine Zidane. Philippe Bordas signe ici une œuvre littéraire d’une puissance exceptionnelle.

Revue de presse

« Philippe Bordas porte la langue écrite à un degré extrême. Chant furieux est un roman et un manifeste qui dit son amour d’une langue incandescente. »
Norbert Czarny, La Quinzaine Littéraire

Forcenés

Forcenés

Gallimard Folio - 2013

« Sorti d’un cauchemar d’eau et de froid, Anquetil traverse une foule au bord des pleurs, hommes, femmes et enfants au garde-à-vous sur ces côtes de Chevreuse où la légende est née. Cinq kilos perdus, peut-être plus, l’ovation immense du Parc des Princes et Janine immobile. Anquetil au sang de reptile s’effondre en larmes pour la première fois. »

Par-delà les portraits inouïs et les légendes vraies des champions de haute époque, sous les rafales d’images et le souffle de l’émotion, Philippe Bordas chante le lien intime du cyclisme avec la langue française. En rendant hommage à ces héros du peuple, à ces insoumis obsédés par la noblesse du geste, il nous offre un livre inclassable, manifeste anarchiste et bréviaire poétique, un chef-d’œuvre d’un lyrisme violent.