Bibliothèque

Le Vrai mobile de l’amour

Seuil

Léone veut tout savoir de Pierre, qu’elle aime et qui ne se livre jamais. Elle rencontre sa précédente femme. Celle-ci la trouble, tente de la séduire et semble l’avertir d’un danger. Léone s’éveille alors au soupçon, retrouve le souvenir de la vie de dérives avec Sylviane et cherche à percer le véritable secret de celui qui lui fait affronter la peur. Elle découvre une bien étrange correspondance qui la projette dans une autre existence, irrémédiablement. Qui mène le jeu : le désir ou la cruauté ? Pierre est là, vivant, insaisissable : tout, désormais, tient à son prochain geste…

Le cerle des tempêtes

Le cerle des tempêtes

Gallimard - 2014

Comment et pourquoi, en 1816, Mary Shelley, une jeune femme de dix-neuf ans, écrit-elle l’histoire la plus horrible de tous les temps ? À la suite de sa propre blessure, Judith Brouste découvre Frankenstein et la vie du poète anglais Shelley (1792-1822), son engagement poétique et révolutionnaire. Le cercle des tempêtes dévoile cette réalité cachée de la création, celle de la double écriture de Mary et Percy Shelley, liée aux événements de leur vie, de leur errance, de leur folie. Roman vrai, inspiration d’une autobiographie. Judith Brouste reprend le thème du corps, de la peur, dans un contexte historique précis et détaillé, en s’appuyant sur les journaux et la correspondance.


Revue de presse


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Judith Brouste vous présente son ouvrage :

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https://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4932996

Ruines de Vienne

Flammarion - 2010

« J’ai huit ans, l’été 1956, lorsqu’elle a voulu revenir au Sacher. Vienne n’est plus occupée par les Allemands ni par les armées victorieuses. Plus de chars au pied de la Grande Roue ni de marché noir. Plus de soldats russes ni de police internationale. Les décombres ont été déblayés depuis longtemps devant le café Mozart. Maria cherche les lieux dont elle a conservé les noms, le Dianabad, Marienbrücke, le quartier de Josefstadt derrière l’université, où elle donnait ses rendez-vous. Elle m’entraîne par la main à Margaretenstrasse, comme par inadvertance, lunettes noires, chevelure platine, gourmette en or à breloques, jupe droite sur ses fines jambes. Sa jeunesse. »


Après Shanghai

Après Shanghai

Gallimard - 2006

« À la fin du jour, je devenais l’otage d’une autre vie commencée au bar du Black Cat, où des filles aux cheveux laqués d’huile d’orchidée, avides de fortune, offraient leur cœur sur la glace pilée des drinks. Lumières de Shanghai, aventure espagnole, désastre d’un amour, féeries d’un monde mort. Décombres splendides sur lesquels il avait bâti une famille. Doucement, j’allais piller, piétiner les images de ses merveilles. »


Jours de guerre

Jours de guerre

Gallimard - 2004

« Tous des porcs. Tous des salauds. Ils sont là, ils m’attendent. Dès que je sors, ils me cernent, me frôlent, m’empêchent de penser, de vivre. Ils sont là, collés contre moi, comme des tiques dont je n’arrive pas à me débarrasser. C’est dégoûtant, immonde. Me poursuivre, ne jamais me laisser de répit, me voler ma pensée, prendre possession ainsi de moi. Partout ils me voient, me suivent, me fixent. Leurs regards sont des monstres vides collés sur moi, des sangsues dont il faut me défaire une à une. C’est infect. Cela m’épuise, on n’a jamais fait ça à personne. »


L’Etat d’alerte

Seuil - 1994

Une femme blessée au sein. La vie ne va plus de soi. Alors ses jours sont occupés à ne pas mourir. Il faut tenir, souffrir, résister. Vivre l’enfer pour son bien.

Puis l’épreuve est passée. « Rien n’est grave, sauf la mort », lui a dit le patron de chimio. Qui est-il, ce sauveur de vies, sous son masque ironique ? Elle va oser le savoir. Et, avec lui, redécouvrir que, sans amour, il n’y a que de petites attaches.

Ailleurs est le village de celui qu’elle attend. Pour affronter le vrai péril. N’avoir plus rien ni personne à posséder. Mais quelqu’un à aimer.