Karin Huet a séjourné un tiers d’année au sémaphore du Créac’h, sous les rayons du Grand Phare. Tels des éclats lumineux dans l’ombre, les cent vingt strophes de son journal nocturne, qui se combinent avec les phases de la lune, ont dessiné sur le vif un portrait changeant et singulier de la nuit ouessantine. Ce texte en pointillé est accompagné par quelques photographies prises avec l’assistance technique du hasard et de la brume. Il est précédé d’un résumé historique, où le lecteur se réjouira de trouver ce dont il rêvait : un exposé chronologique et précis sur la signalisation maritime autour de l’île.