Cet enfant à a tout oublié.
Son errance dans la nature le fera renaître à lui-même. Il nous emporte aux quatre coins du monde animal, dans les déserts de papier ou les forêts d’encre du fabuleux bestiaire de Zaü. Au cœur de ce qui fonde notre humanité.
Cet enfant marche depuis longtemps. Il marche depuis le jour où tout à basculer pour lui. Il marche sans vraiment savoir ce qu’il cherche. Mais, peu à peu, il apprend à observer les animaux qu’il rencontre. Guépard, flamants roses, buffle ou orang-outang, il perçoit la patience, la vitesse, l’immobilité, la méfiance, l’humilité, la persévérance… Jour après jour, il apprend à grandir, à redevenir l’humain qu’il n’est plus depuis le chaos qui l’a fait chuter. Ces découvertes finissent par entrebâiller aussi sa mémoire. Peu à peu, les souvenirs émergent : ses parents, les regards, les sourires, les mots…
On pourra voir dans cette émouvante renaissance, qu’on imagine être celle d’un enfant brisé par un accident, bien d’autres symboliques de passage, de transformation, notamment la mue de l’adolescence.