Dans ce roman, c’est l’auteur en personne qui mène l’enquête… Lors de travaux consécutifs à l’incendie criminel de sa maison, Didier Daeninckx retrouve une encre de Chine acquise à Port-Vila (Vanuatu) et signée du peintre expressionniste allemand Heinz von Furlau, dont le nom n’est pas passé à la postérité. Aidé dans ses recherches par son correspondant berlinois Dietrich Krüger de la Freie Universität, Daeninckx entreprend alors une enquête biographique sur von Furlau, depuis son voyage de 1912 dans les possessions allemandes de Papouasie Nouvelle Guinée et son engagement dans l’artillerie – notamment au Chemin des Dames, lors du conflit européen de 1914-1918 – jusqu’à sa présence à Munich aux côtés de Rainer Maria-Rilke pendant l’épisode sanglant de la République des Conseils.
L’essentiel de l’œuvre de Heinz von Furlau ayant été dispersée, le peintre liégeois Joe G. Pinelli, véritablement hanté par cette période historique, en donne une interprétation saisissante.