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Le desert, allers et retours

La Fabrique

Un petit livre pour cinquante ans de désert – ou comment le jeune photoreporter pigiste parti un jour de 1962 « couvrir » un fait divers de la guerre d’Algérie est devenu le photographe célèbre exposé au Grand Palais.
Les étapes de la carrière de Raymond Depardon sont comme rythmées par le grand désert saharien. En 1972, dans le Tibesti, son désert de prédilection, il suit pendant des mois l’affaire Claustre, cette ethnologue prise en otage par les combattants du Frolinat (Front de libération du Tchad). Ces combattants, il va les accompagner dans l’attaque de Faya Largeau et il va les suivre, appareil à la main, dans leur lutte.
C’est encore dans le désert, sur une dune de Mauritanie que Depardon a l’intuition de ce qu’il faut faire pour sortir du photojournalisme : faire des films, et tout seul. Et il raconte comment il a tourné dans le sable aussi bien des documentaires (Tibesti Too) que des fictions (La Prisonnière du désert, avec Sandrine Bonnaire).
Dans ce livre, Depardon parle aussi de technique, de la difficulté de photographier et de filmer le désert.
Quelque 60 photos, pour une bonne part inédites, illustrent ces propos de Raymond Depardon, modestes et drôles, qui sautent de sa fermenatale aux sables et aux palmeraies où vivent des éleveurs « qui ont beaucoup de traits communs avec mon père ».

Le desert, allers et retours

Le desert, allers et retours

La Fabrique - 2014

Un petit livre pour cinquante ans de désert – ou comment le jeune photoreporter pigiste parti un jour de 1962 « couvrir » un fait divers de la guerre d’Algérie est devenu le photographe célèbre exposé au Grand Palais.
Les étapes de la carrière de Raymond Depardon sont comme rythmées par le grand désert saharien. En 1972, dans le Tibesti, son désert de prédilection, il suit pendant des mois l’affaire Claustre, cette ethnologue prise en otage par les combattants du Frolinat (Front de libération du Tchad). Ces combattants, il va les accompagner dans l’attaque de Faya Largeau et il va les suivre, appareil à la main, dans leur lutte.
C’est encore dans le désert, sur une dune de Mauritanie que Depardon a l’intuition de ce qu’il faut faire pour sortir du photojournalisme : faire des films, et tout seul. Et il raconte comment il a tourné dans le sable aussi bien des documentaires (Tibesti Too) que des fictions (La Prisonnière du désert, avec Sandrine Bonnaire).
Dans ce livre, Depardon parle aussi de technique, de la difficulté de photographier et de filmer le désert.
Quelque 60 photos, pour une bonne part inédites, illustrent ces propos de Raymond Depardon, modestes et drôles, qui sautent de sa fermenatale aux sables et aux palmeraies où vivent des éleveurs « qui ont beaucoup de traits communs avec mon père ».

La vie moderne

La vie moderne

Raymond Depardon (Palmeraie et désert/2008/90’) -

Alors qu’il sillonnait le monde, appareil photo ou caméra au point, c’est à la fin des années 1990 que vint l’idée à Raymond Depardon, un idée un peu folle en termes de production, mais passionnante sur le plan du cinéma : filmer durant dix ans ces paysans de moyenne montagne dont tout porte à croire qu’ils vont disparaître sous l’effet des mutations économiques. Enfant d’agriculteur, il nous fait entrer dans leurs fermes avec un naturel extraordinaire. Après Profils paysans : l’approche (2001), Profils paysans : le quotidien (2005), La vie moderne clôt… du moins provisoirement, la trilogie. Ce film bouleversant parle, avec une grande sérénité, une intimité et une délicatesse rare, de nos racines et du devenir des gens de la terre. Il y a enfin la présence de R. Depardon, la permanence de sa voix hors champ qui tantôt relance avec beaucoup de douceur, tantôt communie dans le silence de ses interlocuteurs. Cette position est sans doute ce qui rend le film si beau, parce qu’elle suggère une histoire intime qui prend la forme, propre à la paysannerie, d’un mouvement cyclique. Celle d’un homme qui a quitté son milieu, et qui revient tardivement à cette question de l’héritage par la voie qui l’en a détourné : la production des images.


Afriques : Comment ça va avec la douleur ?

Afriques : Comment ça va avec la douleur ?

(Raymond Depardon, Studio Canal + / Palmeraie et Désert, France, 1996, 165’) -
© Raymond Depardon

Dans le cadre de la matinée Depardon

Présentation du film par Raymond Depardon

Seul, un micro sur sa camera, Raymond Depardon a arpente le continent africain de juillet 1993 a fevrier 1996. Il raconte et montre le cap de Bonne-Esperance, Soweto, le Karoo, Johannesburg, l’Angola des hauts plateaux, les camps de refugies du Rwanda et du Burundi, l’Ethiopie, la Somalie, le Soudan... Refusant le silence de la misere, il s’interroge sur sa responsabilite d’homme d’image a parler de la douleur.


Un homme sans l'Occident

Un homme sans l’Occident

(Raymond Depardon, Les films du Losange, France, 2003, 90’) -
© Raymond Depardon

Une évocation de la vie de l’un des derniers hommes libres du Sahara au début du XXe siècle. Adopté par des chasseurs, cet homme du désert devient un guide réputé et tente d’échapper à la colonisation.

Avec Ali Hamit, Brahim Jiddi, Wodji Ouardougou.


Samedi 26 mai : Projection suivie d’un débat à 16h15 avec Alain Mingan et Raymond Depardon.
Lundi 28 mai : Projection suivie d’un débat :
12h00 : Recherche de nouvelles formes pour restituer le rel

Villes/Cities/Städte

Villes/Cities/Städte

Actes Sud - 2007

Dans le cadre de sa programmation internationale, la Fondation Cartier pour l’art contemporain s’associe au Museum für Fotografie de Berlin et présente Villes/Cities/Städte. Cette exposition est pour Raymond Depardon une façon d’expérimenter la rencontre entre le cinéma et la situation d’exposition, de développer un dialogue entre l’image en mouvement et la photographie. Réunissant 12 films et plus de 300 photographies réalisés dans 12 villes du monde, cette exposition personnelle de l’un des plus grands cinéastes et photographes d’aujourd’hui est inaugurée à l’occasion de la Berlinale 2007, rendez-vous majeur du cinéma international.


La colline des anges : retour au Vietnam (1972-1992)

Seuil - 2006

Rêve de désert

Gallimard - 2000

Regards sur l’Afrique

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec Raymond DEPARDON, Jean HATZFELD, Ryszard KAPUSCINSKI, Titouan LAMAZOU - Saint-Malo 2001

Raymond DEPARDON, Jean HATZFELD, Ryszard KAPUSCINSKI, Titouan LAMAZOU

France Inter : 3D, le journal par Stéphane Paoli

Saint-Malo 2014

Avec Raymond Depardon, Patrick de Saint-Exupéry, Elisabeth Leuvrey, Michel Le Bris puis Muriel Bloch et Pascal Dibie.


La solitude heureuse du voyageur - Raymond Depardon

Saint-Malo 2014