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La meilleure part. Voyage au Brésil

Chandeigne

Du Nouveau Monde demeuré tant de siècles caché, que tant de sages ont calomniés, où jamais Hannon en ses navigations n’aborda, ni l’Hercule de Lybie et ses colonnes, ni l’Hercule thébain dans ses entreprises, la meilleure part est le Brésil. » Sebastião da Rocha Pita (1660-1738)
« Un éblouissement : aucune cité ne négocie aussi bien ses rapports avec la nature, ne s’accomode de l’intrusion de la végétation avec autant de nonchalance. Ici, la splendeur émane de l’équilibre éphémère, de la lenteur hypnotique des métamorphoses spontanées. L’odeur du kérosène se mêle aux airs marins, des pans de brume s’étirent à flanc de collines. » Voici en quelques mots les premières impressions de l’auteur sur Rio de Janeiro, première étape d’un voyage ouvert au vertige que procure ce pays aux dimensions continentales, le Brésil. 
Dans la lignée de L’Usage du monde de Nicolas Bouvier ou de L’Apprenti touriste de Mário de Andrade, Patrick Straumann nous invite à découvrir la meilleure part du monde – à entendre le jugement de l’historien-poète Rocha Pita –, un pays à la population et la culture complexes, un Brésil intime révélant des trésors d’anecdotes et de petites histoires qui ont forgé la grande Histoire de ce pays-continent.
De Rio de Janeiro à São Paulo, de Bahia aux chutes d’Iguaçu, en passant par l’équateur, le Nordeste et le sud du Brésil, Patrick Straumann nous livre un guide amoureux de l’intérieur brésilien, loin des clichés de la samba, du football et du carnaval. Chaque étape est évocatrice de souvenirs et réveille la mémoire de celles et ceux qui ont fait, qui font et qui feront le Brésil. Que ce soit l’évocation de poètes célèbres comme Carlos Drummond de Andrade, le récit de la construction de la nouvelle capitale ou la description des terres de la province Cisplatine, chaque détail, chaque couleur, chaque son nous invitent à voir d’un nouvel œil un pays que l’on croyait connaître mais qui est encore à découvrir. 

Oyapock

Oyapock

Chandeigne - 2021

Henri Coudreau (1859-1899), né comme Pierre Loti, Samuel de Champlain et René Caillié dans les landes charentaises, rêve dans sa jeunesse d’expéditions au centre de l’Afrique, mais finit par s’installer à Cayenne et parcourir les forêts de la côte caraïbe.
D’abord seul, plus tard en compagnie de sa femme Octavie, il cartographie l’intérieur de la Guyane, explore les savanes de la zone frontalière entre la France et le Brésil, avant de tourner le dos aux ministères parisiens et de se mettre au service du gouvernement de Rio. Fin 1899, lorsqu’il meurt en pleine expédition, Octavie l’enterre sur les rives du Rio Trombetas et poursuit seule la mission en cours. Quatre ans, cinq expéditions et cinq livres plus tard, elle retournera sur le lieu de sa sépulture afin d’exhumer ses restes et de les rapatrier à Angoulême.
En cette seconde moitié du xixe siècle, les zones hachurées des cartes fondent à vue d’œil, les frontières restent à définir et le projet colonial français se dissout dans la chaleur équatoriale, mais l’attrait des tropiques reste puissant et la démesure de l’Amazonie ravive toutes les utopies. Aventuriers, anarchistes et chercheurs d’or peuplent une contrée façonnée par les guerres et les soulèvements des esclaves en fuite. À une époque où le caoutchouc déclenche toutes les convoitises, les Coudreau s’affranchissent progressivement de leurs missions pour se retirer dans un exil intérieur.
Un livre sur une fuite loin du bruit du temps, sur la liberté qu’offrent les fleuves et les mérites de la désertion.

La meilleure part. Voyage au Brésil

La meilleure part. Voyage au Brésil

Chandeigne - 2014

Du Nouveau Monde demeuré tant de siècles caché, que tant de sages ont calomniés, où jamais Hannon en ses navigations n’aborda, ni l’Hercule de Lybie et ses colonnes, ni l’Hercule thébain dans ses entreprises, la meilleure part est le Brésil. » Sebastião da Rocha Pita (1660-1738)
« Un éblouissement : aucune cité ne négocie aussi bien ses rapports avec la nature, ne s’accomode de l’intrusion de la végétation avec autant de nonchalance. Ici, la splendeur émane de l’équilibre éphémère, de la lenteur hypnotique des métamorphoses spontanées. L’odeur du kérosène se mêle aux airs marins, des pans de brume s’étirent à flanc de collines. » Voici en quelques mots les premières impressions de l’auteur sur Rio de Janeiro, première étape d’un voyage ouvert au vertige que procure ce pays aux dimensions continentales, le Brésil. 
Dans la lignée de L’Usage du monde de Nicolas Bouvier ou de L’Apprenti touriste de Mário de Andrade, Patrick Straumann nous invite à découvrir la meilleure part du monde – à entendre le jugement de l’historien-poète Rocha Pita –, un pays à la population et la culture complexes, un Brésil intime révélant des trésors d’anecdotes et de petites histoires qui ont forgé la grande Histoire de ce pays-continent.
De Rio de Janeiro à São Paulo, de Bahia aux chutes d’Iguaçu, en passant par l’équateur, le Nordeste et le sud du Brésil, Patrick Straumann nous livre un guide amoureux de l’intérieur brésilien, loin des clichés de la samba, du football et du carnaval. Chaque étape est évocatrice de souvenirs et réveille la mémoire de celles et ceux qui ont fait, qui font et qui feront le Brésil. Que ce soit l’évocation de poètes célèbres comme Carlos Drummond de Andrade, le récit de la construction de la nouvelle capitale ou la description des terres de la province Cisplatine, chaque détail, chaque couleur, chaque son nous invitent à voir d’un nouvel œil un pays que l’on croyait connaître mais qui est encore à découvrir. 

L’esprit des lieux

Les cafés littéraires en vidéo
José FRÈCHES, Patrick STRAUMANN, Benny ZIFFER, Paolo RUMIZ - Saint-Malo 2014

Avec José FRÈCHES, Patrick STRAUMANN, Benny ZIFFER, Paolo RUMIZ.
Animé par Maette CHANTREL et Michel ABESCA.

Brésil, une passion française

Saint-Malo 2014

La Condamine, Bonpland, d’Orbigny : l’histoire des sciences naturelles françaises est brésilienne. Comme il y a une histoire française de l’Amazonie d’Alfred Métraux à Claude Levi-Strauss. Une longue histoire qui se prolonge en littérature : Jules Verne, Blaise Cendrars, Benjamin Péret, Bernanos, Paul Claudel, Henri Michaux, Jules Supervielle, Gilles Lapouge – mais qui vaut dans les deux sens : le temps n’est pas si lointain où Paris était la destination de cœur des écrivains brésiliens. Une histoire qu’évoqueront (et prolongeront) Gilles Lapouge, Pascal Dibie, Jean-Yves Loude, Jean-Paul Delfino, Patrick Straumann. Et en ouverture, le film admirable d’Alain Gheerbrandt, Des hommes qu’on appelle sauvages, contrepoint de son livre, Expédition Orénoque-Amazone, devenu un classique.
Animé par : Josiane Guéguen


Brésil, carrefour de mondes

Saint-Malo 2014

Avec Bernardo Carvalho, João Paulo Cuenca, Jean-Yves Loude et Patrick Straumann.
Animé par Willy Persello.