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La Cité de Dieu

Gallimard

Paulo Lins a passé son enfance dans une favela de Rio de Janeiro. Pour écrire La Cité de Dieu, il a mené pendant plusieurs années des recherches sur le crime organisé dans les bidonvilles brésiliens.

« Les nouveaux occupants apportèrent les ordures, les boîtes de conserve, les chiens bâtards, les Échous et les Pombagiras sur des colliers sacrés, les jours de rixes, les vieux comptes à régler, les lambeaux de rage de coups de feu, les nuits pour veiller les cadavres, les marques des crues, les troquets, les marchés du jeudi et du dimanche, les vers rouges dans le ventre des enfants, les revolvers, les représentations d’Orichas entortillées autour du cou, les poulets pour les offrandes, les sambas chantées et syncopées, les jeux clandestins, la faim, la trahison, les morts, les christs sur des chaînettes fatiguées, les forrós chauds pour danser, les lampes à huile pour éclairer le saint, les petits fourneaux à charbon, la pauvreté pour vouloir s’enrichir, les yeux pour ne jamais voir, ne jamais dire, jamais, les yeux et le cran pour faire face à la vie, déjouer la mort, rafraîchir la rage, ensanglanter des destins, faire la guerre et être tatoué. »

Traduit du portugais (Brésil) par Henri Raillard

La Cité de Dieu

La Cité de Dieu

Gallimard - 2003

Paulo Lins a passé son enfance dans une favela de Rio de Janeiro. Pour écrire La Cité de Dieu, il a mené pendant plusieurs années des recherches sur le crime organisé dans les bidonvilles brésiliens.

« Les nouveaux occupants apportèrent les ordures, les boîtes de conserve, les chiens bâtards, les Échous et les Pombagiras sur des colliers sacrés, les jours de rixes, les vieux comptes à régler, les lambeaux de rage de coups de feu, les nuits pour veiller les cadavres, les marques des crues, les troquets, les marchés du jeudi et du dimanche, les vers rouges dans le ventre des enfants, les revolvers, les représentations d’Orichas entortillées autour du cou, les poulets pour les offrandes, les sambas chantées et syncopées, les jeux clandestins, la faim, la trahison, les morts, les christs sur des chaînettes fatiguées, les forrós chauds pour danser, les lampes à huile pour éclairer le saint, les petits fourneaux à charbon, la pauvreté pour vouloir s’enrichir, les yeux pour ne jamais voir, ne jamais dire, jamais, les yeux et le cran pour faire face à la vie, déjouer la mort, rafraîchir la rage, ensanglanter des destins, faire la guerre et être tatoué. »

Traduit du portugais (Brésil) par Henri Raillard

Musiques du Brésil

Saint-Malo 2014

Planète football ? Planète musique, aussi : prodigieusement vivante, rythmée, colorée, fruit de multiples métissages, la musique accompagne chaque instant de la vie. Plus qu’une musique : une conception du monde, une manière de vivre, par le rythme. Ne dit-on pas de l’art du dribble qu’il s’inspire de la samba ? De la musique, donc, comme l’âme du Brésil : une rencontre immanquable à 15h30 avec Jean-Paul Delfino (Saudade) et Paulo Lins, auteur d’un livre sur la samba, à paraître en France...
Avec : Jean-Paul Delfino, Paulo Lins
Animé par : Patrice Blanc-Francard


Dans le cratère furieux des villes prodigieuses

Saint-Malo 2014

Avec Mohamed Al-Fakharany, Paulo Lins, Murong Xuecun et Cédric Fabre.
Animé par Willy Persello.


Retour sur l’aventure de la Cité de Dieu

Saint-Malo 2014

Avec : Paulo Lins