« Aussi téméraire que Cormac McCarthy et subtilement pervers que Ian McEwan, La mauvaise pente nous surprend et nous épate. »
The Australian Financial Magazine
Lee, un petit voyou d’une vingtaine d’années, se réveille dans un hôtel miteux, à la périphérie d’une grande ville australienne, avec une balle dans le ventre et une valise pleine de billets, sans avoir le moindre souvenir de ce qui a bien pu se passer. Il trouve à son chevet Wild, un médecin morphinomane qui tente d’échapper au désastre de sa propre existence. Ces deux hommes établissent vite une camaraderie de circonstance et décident de trouver refuge dans la maison de campagne d’un confrère de Wild.
Alors qu’ils quittent la ville, ils développent une intimité malhabile, revisitant inévitablement le passé auquel ils tentent chacun d’échapper. Lee est hanté par son séjour en prison, tandis que Wild fuit un procès pour erreur médicale.
Mais Lee et Wild ne sont pas seuls : Josef, un gangster vieillissant, s’est lancé à leurs trousses bien décidé à récupérer l’argent et à s’occuper une fois pour toutes de Lee., afin de pouvoir lui-même rester en vie. Ces trois hommes se retrouvent face à eux-mêmes et à cette vérité qu’ils auraient préféré ignorer.
D’une grande noirceur, La mauvaise pente est un roman captivant et fort, servi par la beauté de son écriture.
Traduit anglais (Australie) par Valérie Malfoy