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Je parle toutes les langues, mais en arabe

Sindbad-Actes Sud

Ce recueil d’articles, de conférences et de notes de lecture, écrits le plus souvent à la première personne du singulier, avec une infaillible érudition et une pointe d’humour, fourmille de réflexions sur les rapports dans la vie quotidienne et en littérature entre l’arabe littéral, les arabes parlés et les langues étrangères. Le titre est emprunté à Kafka qui rapporte dans son Journal ce propos d’une artiste de Prague : “Voyez-vous, je parle toutes les langues, mais en yiddish”, pour dire qu’on ne se libère pas, du moins à l’oral, de sa langue familiale, familière.
En trois étapes – “Comment peut-on être monolingue ?”, “Tu ne me traduiras pas” et “Dia-logos” –, Kilito revisite les problèmes qui ont taraudé les lettrés arabes depuis l’âge classique, et qui portent essentiellement sur la dualité identité/altérité. Il confronte ses “témoins” : Don Quichotte et Les Mille et Une Nuits, Jâhiz et Pétrarque, Goethe et Ibn al-Muqaffa’, Ma’arrî et Roland Barthes, bien d’autres aussi dont Hercule Poirot et Amélie Nothomb… Ce faisant, il éclaire de façon originale la problématique de la traduction, les avatars du bilinguisme littéraire, les origines du roman arabe et l’évolution de la littérature marocaine contemporaine.


Revue de presse :

"Son dernier ouvrage séduit d’emblée par son titre Je parle toutes les langues, mais en arabe. "Je ne suis pas, hélas ! l’auteur de cette belle phrase, pas vraiment, pas tout à fait", écrit-il pourtant, expliquant qu’il s’agit là d’une citation modifiée d’un passage du journal de Kafka dans lequel ce dernier évoque une artiste de Prague qui déclarait parler toutes les langues, mais en yiddish."
Huffington Post

Je parle toutes les langues, mais en arabe

Je parle toutes les langues, mais en arabe

Sindbad-Actes Sud - 2013

Ce recueil d’articles, de conférences et de notes de lecture, écrits le plus souvent à la première personne du singulier, avec une infaillible érudition et une pointe d’humour, fourmille de réflexions sur les rapports dans la vie quotidienne et en littérature entre l’arabe littéral, les arabes parlés et les langues étrangères. Le titre est emprunté à Kafka qui rapporte dans son Journal ce propos d’une artiste de Prague : “Voyez-vous, je parle toutes les langues, mais en yiddish”, pour dire qu’on ne se libère pas, du moins à l’oral, de sa langue familiale, familière.
En trois étapes – “Comment peut-on être monolingue ?”, “Tu ne me traduiras pas” et “Dia-logos” –, Kilito revisite les problèmes qui ont taraudé les lettrés arabes depuis l’âge classique, et qui portent essentiellement sur la dualité identité/altérité. Il confronte ses “témoins” : Don Quichotte et Les Mille et Une Nuits, Jâhiz et Pétrarque, Goethe et Ibn al-Muqaffa’, Ma’arrî et Roland Barthes, bien d’autres aussi dont Hercule Poirot et Amélie Nothomb… Ce faisant, il éclaire de façon originale la problématique de la traduction, les avatars du bilinguisme littéraire, les origines du roman arabe et l’évolution de la littérature marocaine contemporaine.


Revue de presse :

"Son dernier ouvrage séduit d’emblée par son titre Je parle toutes les langues, mais en arabe. "Je ne suis pas, hélas ! l’auteur de cette belle phrase, pas vraiment, pas tout à fait", écrit-il pourtant, expliquant qu’il s’agit là d’une citation modifiée d’un passage du journal de Kafka dans lequel ce dernier évoque une artiste de Prague qui déclarait parler toutes les langues, mais en yiddish."
Huffington Post