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Triste jeunesse

L’Aube / Le Fennec

Dans son nouveau roman, très justement intitulé Triste jeunesse, Mohamed Nedali dresse un portrait de la jeunesse marocaine désabusée : on ne peut pas travailler, on ne peut pas s’aimer, on est condamnés à la pauvreté et à la souffrance. Saïd aime Houda, Younès aime Latifa… Dès l’évocation de ces histoires d’amour, on prévoit le drame. Celui-ci revêtira plusieurs facettes, mais aux yeux de Nedali, il est inéluctable. Sombre roman donc, mais la volonté de son auteur est claire : ce prof de lycée ne supporte plus l’état d’esprit de ces jeunes persuadés que leur sort est joué avant même qu’il ne commence. C’est un cri d’alarme mais aussi une formidable façon de leur dire que la vie ce n’est pas ça : la vie c’est un combat de tous les jours, et cela peut être une victoire.

Triste jeunesse

L’Aube / Le Fennec - 2012

Dans son nouveau roman, très justement intitulé Triste jeunesse, Mohamed Nedali dresse un portrait de la jeunesse marocaine désabusée : on ne peut pas travailler, on ne peut pas s’aimer, on est condamnés à la pauvreté et à la souffrance. Saïd aime Houda, Younès aime Latifa… Dès l’évocation de ces histoires d’amour, on prévoit le drame. Celui-ci revêtira plusieurs facettes, mais aux yeux de Nedali, il est inéluctable. Sombre roman donc, mais la volonté de son auteur est claire : ce prof de lycée ne supporte plus l’état d’esprit de ces jeunes persuadés que leur sort est joué avant même qu’il ne commence. C’est un cri d’alarme mais aussi une formidable façon de leur dire que la vie ce n’est pas ça : la vie c’est un combat de tous les jours, et cela peut être une victoire.

La Maison de Cicine

L’Aube - 2011

Une crue de l’oued a emporté leur maison, noyé leurs parents. Idar et Hicine partent alors pour Marrakech et s’installent à Dar Louriki, une belle maison de la médina divisée en chambres louées. On y retrouve le petit peuple marocain d’aujourd’hui - vendeur à la sauvette, maçon, réceptionniste, sculpteur, guérisseur, cordonnier, étudiants à l’école coranique... Ce microcosme aurait pu vivre en bonne entente, mais, hélas, les deux étudiants islamistes se lancent dans la conversion de chacun... Seuls résisteront Idar et la ravissante Leïla, pas du tout prêts à renoncer à leur jeune amour. Mohamed Nedali poursuit ici sa critique de la société marocaine, critique qui prend un relief tout particulier à la lumière des bouleversements en cours dans le monde arabe. Un nouveau roman de cet auteur attentif, où la violence le dispute à la tendresse.