“Il faut faire sauter l’Acropole !” – tel était l’appel lancé en 1944 par le cercle surréaliste Les Annonciateurs du chaos. Soixante ans plus tard, un jeune homme vient de passer à l’acte. Le Parthénon a été pulvérisé, la ville est orpheline. Est-elle encore elle-même ? Tous les regards sont tournés vers la colline vide embrumée de fumée et de poussière. Plusieurs voix résonnent, faisant entendre leur consternation, leur indifférence, leur fanatisme. Quel mobile, quelle punition, pour cet acte inqualifiable ? Quel avenir, pour le pays amputé ? La Destruction du Parthénon est un objet littéraire singulier, qui ouvre des champs de réflexion sur l’art et la ville, sur l’histoire et l’identité, sur la justice et le sacré. Et qui propose à la Grèce contemporaine une voie plus métaphorique qu’iconoclaste pour aller de l’avant.
Revue de presse :
« Christos Chryssopoulos signe, avec La destruction du Parthénon, un mélange original de fiction et de documents historiques, un petit livre percutant, singulier, jubilatoire, ludique et terriblement sérieux. Mettant le doigt sur une certaine schizophrénie de la Grèce contemporaine et de l’Europe tout entière, (...) pose la question fondamentale de notre rapport au passé et aux chefs-d’œuvre dont notre civilisation a hérité, tout à la fois motifs de fierté et références culturelles mais aussi ombrageux empêcheurs d’avancer. » Isabelle Falconnier, L’Hebdo.ch